Demande d'adhésion de la part d'un gnome trop curieux

Carh était assis, Thaggar ronronnant à ses pieds. L'air à moitié endormi, il attendit la fin du discours et lança un énorme renvoi.

" RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR "

*Reniffle*

" Hormis les soiffards de Forgefer, j'ai pas tout écouté. T'as l'air d'avoir bien roulé ta bosse, tu serais bien ici je pense. "

D'un oeil soudain allumé, Carh se redressa.

" D'ailleurs, je m'occupe d'une auberge à Thelsamar où tu pourras résider à moindre coût en attendant la réponse ! "

Hé Carh! t'as vu le gnome? il a l'air sympa ce petit. rit

crie dans la crypte Hipopo! prince! ramenez vos fesses on a un bon élément à mor... euh... à faire venir chez nous!

*Guénolé rentre d'une longue période de chasse et d'une retraite mystique. A l'approche du repaire, nombreux sont les signes non dissimulés d'une fête qui se prépare. En effet, à son arrivée c'est l'effervescence, des échanges chaleureux. Guénolé, si humble soit elle, crois en une fête honorant son retour. C'est donc avec fierté et la tête haute qu'elle pousse la porte du repaire en simplement disant :

"Bonjour mes amis, me voilà enfin de retour !!!"

*Et .... Mais !!, la déception se lit sur le visage de Guénolé, non et non, ce n'est pas pour elle, pas de fête, pas d'accueil... simplement 3 petits êtres qui discutent, échange, plaisantent.

L'un semble s'exprimer d'une façon particulièrement bruyante et odorante, ses mots, aussi étranges soient ils ne comportent pas de voyelles... Elle reconnait de suite Carh et Poudrenoire.

Guénolé s'installe prés de Syrne, observant le spectacle assez drôle des 2 nains échangeant uniquement à coup d'onomatopés, Guénolé se demandant qui pouvait être le familier de l'autre...hihi hi*

"Bonjour à vous Syrne, je me présente, Dame Guénolé. Je suis ravie et enchantée de faire votre connaissance. Installons nous et échangeons. Prenez ce verre, vous êtes le bienvenu, les autres membres et les Conseillers ne devraient pas tarder."

JOURNAL DE SYRNE:

J'ai enfin réussi à rencontrer quelques membres de cette organisation secrète que j'étudie depuis si longtemps. Très honnètement, j'ai été un peu surpris de constater qu'il ne s'agissait pas d'une secte d'illuminés hautains et dédaigneux. Mon premier contact se fit avec deux nains particulièrement bruyants et avinés (mais sympathiques au demeurant). J'ai eu un peu de mal à comprendre leur dialecte, bien que je parle assez bien le nain (une langue assez vulgaire, mais intéressante).

J'ai fini par obtenir quelques renseignements lorsque un troisième membre du groupe est arrivé. il s'agissait d'une elfe de la nuit. Premier enseignement, la guilde(ou secte ou culte ou je ne sais quoi) accepte toutes les races.
Cette dernière me dit en arrivant:
"Bonjour à vous Syrne, je me présente, Dame Guénolé. Je suis ravie et enchantée de faire votre connaissance. Installons nous et échangeons. Prenez ce verre, vous êtes le bienvenu, les autres membres et les Conseillers ne devraient pas tarder."
Je lui répondit donc, prudent:

"Merci à vous grande dame. votre sens de l'accueil vous honore".

En l'absence de Torzach, j'ignore encore si je vais survivre à cette première rencontre. je profite d'un moment de calme pour consigner cela dans mon journal, mais peut être s'agit-il de mes derniers mots.

Regarde le gnome écrire quelque mot sur un journal, part curiosité Poudrenoire s'approche doucement du gnome et demande...

-Tu écris quoi petit? tu fais des études? ça te gène qu'on te parle? sinon prends une cruche de bière avec nous et reste sagement avec nous en attendant que les chefs veulent bien montrer le bout de leur cro... euh... nez... pardon

le nain sourit bizarrement à Syrne puis éclate de rire, renversant un peu de bière sur ça barbe.

Un grand homme fit son entrée, tout en armure.

Il se doutait de ce qu'il se passait à son arrivée.
ôtant
son heaume et secouant lentement la tête pour faire tomber sa chevelure
noire et grise, Strear s'avança lentement vers le gnome.

" Que vous inspire la présence des démonistes au sein de l'Alliance ? Qu'en serait-il si nous n'étions pas en guerre ? "

Sans se présenter, il lui avait asséné une question directe et son visage fermé en attendait une réponse avec la même fermeté.

Dans un coin sombre à l'écart du petit attroupement, Torzach est parvenu à cacher sa présence. Il sourit voyant ses nouveaux compagnons se jouer de la timidité de son ami et se laisse aller à penser :
"Quand je te vois comme ça Syrne, réfugié derrière ton journal, tu me rappelles cet ami commun qui pouvait à tout instant s'isoler pour coucher sur le papier des pensées qu'il avait peur d'oublier. Et je souris. Je souris d'autant plus que ton inquiétude du moment est un vrai bonheur pour ce nain moqueur. Ils sont en train de t'adopter, mais tu ne le sais pas encore. Tu es ensorcelé par la magie du doute. Une magie que l'on n'apprend pas à l'école des mages. Non, celle là, c'est celle de la vie."

Jugeant qu'une posture trop silencieuse risque de le rendre suspect,Syrne referme son journal, réajuste ses holo-binocles sur son petit nez et observe tour à tour le nain ethylique et le nouveau venu.

"Ami trapu, zeuillez excuser mon impolitesse, mais je ne voudrais pas que vos propos soient perdu à jamais. c'est pour cela que j'ai pris le temps de les retranscrire. Je pense que le peuple nain souffre d'une image négative auprès des autres peuples d'Azeroth pour la simple raison qu'on ne s'intéresse pas assez à ce qu'ils baragouinent. Je me propose humblement de contribuer à vous rendre justice en notant quand je le peux vos plus belles saillies".

Connaissant l'orgueil des nains, Syrne avait choisi la flaterie pour s'en faire un allié.
Il se tourna ensuite vers celui qui venait de le questionner...

"Monsieur, comme je l'indiquais dans ma présentation, les concepts de bien et de mal m'intéresse peu. En revanche, je pense que tout savoir est bon à prendre. Il serait dangereux pour l'alliance de refuser l'aide que peuvent apporter les démonistes qui veulent la servir.
De plus, je considère qu'on ne combat pas bien ce qu'on ne connait pas. La présence de démonistes dans l'alliance permet de mieux contrer leurs homologues de la horde. Ils ont bien des serviteurs de la lumière!"

Il est déjà tard, et Torzach qui n'arrive toujours pas! Syrne se dit qu'il faudra remettre au lendemain la rencontre avec les leaders du groupe. Il ne tient pas à rester auprès de ses nouveaux camarades alors que la nuit approche.

"Messieurs, et vous madame, je vais devoir vous laisser; un rendez vous urgent m'empèche de rester plus longtemps. Sachez que je serai de retour ici demain matin. Si vous me jugez digne de m'en dire plus..."

Syrne a écrit:

"Monsieur, comme je l'indiquais dans ma présentation, les concepts de bien et de mal m'intéresse peu. En revanche, je pense que tout savoir est bon à prendre. Il serait dangereux pour l'alliance de refuser l'aide que peuvent apporter les démonistes qui veulent la servir.
De plus, je considère qu'on ne combat pas bien ce qu'on ne connait pas. La présence de démonistes dans l'alliance permet de mieux contrer leurs homologues de la horde. Ils ont bien des serviteurs de la lumière!"

" Eh bien ! Peu importe d'où ça vient, quelles sont les valeurs que ça implique, pourvu que ça me serve et que je puisse le noter dans mon carnet, c'est bien ça ? Tout le reste ... Ca me fait bien rire les " le bien et le mal s'équilibrent, il n'y a pas de bien ou de mal, ces notions ne m'intéressent pas " que je n'entends que trop souvent. Je préfère me taire plutôt que de m'emporter, c'est de toutes manières déjà fait. "

Strear sortit d'un pas leste et décidé, la rage tordant son visage.

(C'est pas des hordeux les gnomes ?)
(C'est pas trop petit pour les raids ?)

Torzach fronce les sourcils, suivant du regard la sortie rageuse de Strear. Un peu surpris par son attitude, il décide de s'évaporer à l'extérieur de la pièce pour intercepter la paladin.
"Que se passe-t-il cher compagnon ? Pourquoi réserves-tu un accueil si tranché à ce petit individu ? As-tu été ainsi accueilli lors de ton arrivée ? Ravale ta colère, elle te sera je pense plus utile ailleurs, tu en conviendras".
Torzach place amicalement sa main sur l'épaule de Strear et lui propose de revenir sur ses pas, peut-être même sur ses mots.

En ce moment Hippocrate est un jeune homme pressé, bousculé, tracassé... c'est ainsi qu'il arrive au repaire et découvre, par le récit des mordus, qu'un gnome multicartes (mage, historien, géographe, ornithologue et inventeur) est passé.

Regrettant de n'avoir pas eu le temps d'acceuillir dignement cet ami de Torzach il demande à ses compagnons de lui transmettre au plus tot un message d'acceuil chalereux et une demande sur ses disponibilités futures afin d'organiser un rendez-vous avec ce M. Clédedouzz...

Doutant un peu sur la fiabilité de faire transiter un tel message par le biais de Poudrenoire et Carh, il confie à Guénolé de "remettre les propos dans ce sens si le taux d'alcoolémie de nos amis perturbe leur diction".

*C'est ainsi, qu'au matin d'une nuit sans lune, torturée par les souvenirs de ce visage, de ce beau visage obsédant, objet de quête, objet d'une enfance avortée. Que Guénolé passe la porte du repaire, une lettre à la main, fermée, elle porte le sceau des Conseillers.

Au fond du repaire, le mur est encore humide, c'est sur une poutre en chêne que Guénolé viendra poser la lettre en la fixant à l'aide d'une pointe de flèche encore fraichement tachée de sang.

Quelques heures auparavant, celle ci s'enfoncait doucement dans les tissus d'un de ces elfes de sang, Guénolé se plait au fil du temps à savourer la sensualité de cet instant, elle se plait à imaginer de nouveau la douceur de ce moment en passant sa langue sur le métal de la pointe qu'elle retire à chaque fois de leurs corps. Depuis son arrivée, Guénolé à grandit, le temps va être venu pour elle d'enfin ....*

La lettre s'adresse à Syrne, il pourra y lire celà :

"Syrne,

Votre longue route a pris le chemin de notre repaire, nous sommes heureux de votre décision, que vous puissiez vous poser auprès de nous. Nous serions enchanté de partager votre connaissance et vos différentes recherches, nous sommes tous en quêtes de réponses.

Notre fonctionnement repose sur des fondements édictés par le Prince et les Conseillers, je ne saurais trop vous conseiller d'aller consulter les écrits dans la grande bibliothèque du repaire dès votre initiation. Ces écrits parlent de nous, de nos histoires, de nos récits de voyage et de bataille et je ne peux qu'attirer votre attention sur le caractère hermétique de ces derniers.

Dès que vous aurez connaissance de ce courrier, porteur de la volonté du Conseiller Hippocrate, prenez contact avec le Prince Nosférian ou l'un des Conseillers Hippocrate, Orra ou Amilgaul.

Si vous devenez initié parmi nous, vous serez accompagné jusqu'au grade suivant par l'un de nos membres. Torzach sera pour vous un "Faiseur", un parrain de confiance. Dehors, un elfe de sang n'attend que vos crocs dans son cou, ramenez le nous.

Bien à vous

Votre dévouée Guénolé"


*toujours ce visage, ... où es tu mon beau... je te sens, tu n'es pas loin et tu vas bientôt être à moi... mais avant tu devras me dire .... pourquoi *

Journal de Syrne:

La première rencontre avec des membres de l'organisation secrète que j'étudie depuis si longtemps a donc eu lieu; Torzach ne s'étant pas présenté au rendez vous, je n'ai pas voulu m'attarder trop longtemps dans cette sombre auberge.
J'ai pu tirer quelques enseignements intéressants de cette première rencontre. En particulier, qu'il n'existe pas parmi eux de discrimination de races ou de classes; j'ai croisé deux nains bourrus (et bourrés), une grande et noble dame elfe, et un paladin un peu énervé. Mais aucun d'entre eux ne s'est trop livré. Je me demande si chacun d'entre eux ne jouaient pas un rôle dans cette rencontre: les nains pour me détendre, l'elfe pour me séduire, le paladin pour m'effrayer.
Je reviens ce matin dans l'auberge, dans l'espoir d'en apprendre plus.

Ps: ça y est! j'ai enfin obtenu ce que j'attendais depuis longtemps: une invitation officielle à rencontrer les maitres de leur organisation!
Le message etait placardé là où j'étais installé hier soir. Il me faut maintenant retrouver Torzach pour qu'il me guide devant eux. Mais où est-il!!! sans lui je ne trouverai jamais l'entrée de leur repaire.
Je vais rester là à l'attendre quelques temps, après quoi il me faudra partir à sa recherche...

Torzach a écrit:

"Que se passe-t-il cher compagnon ? Pourquoi réserves-tu un accueil si tranché à ce petit individu ? As-tu été ainsi accueilli lors de ton arrivée ? Ravale ta colère, elle te sera je pense plus utile ailleurs, tu en conviendras".
Torzach place amicalement sa main sur l'épaule de Strear et lui propose de revenir sur ses pas, peut-être même sur ses mots.

Strear se retourna, le regard désabusé. D'une voix lasse, il répondit à Torzach ...
" Chacun suit son chemin en ce monde. Je ne peux qu'être las de la population de plus en plus forte qui ne veut pas clairement choisir de se battre pour le bien, au delà de la Lumière. Tant de gens trouvent le mal tellement " normal " qu'ils en viennent à tolérer son existence et ses manigances. C'est bien trop pour moi. Je n'ai rien contre ce gnome, mais il est des sujets que je suis fatigué de voir traités avec désinvolture, des sujets qui font que j'ai été formé pour devenir et être ce que je suis.
C'est ainsi. "

Prenant appui sur son bâton le mage souffle aux oreilles du paladin qui s'apprête à faire demi tour :

"Vouloir nous rejoindre est déjà révélateur d'un positionnement quant à cette notion "de bien et de mal". Et puis après, c'est un débat sans fin. Tu sais très bien qu'il n'y pas de bien sans mal, la présence de l'un justifie celle de l'autre. C'est un cercle vicieux. Le but, le notre, est de faire en sorte que la balance penche plus du côté de ce que nous considérons comme juste. Mais tout cela est très subjectif. Ici, c'est avant tout le choix d'une cause. Nous sommes nous-mêmes en quête de découvrir nos propres origines, c'est pourquoi je trouve péremptoire et incongru d'adopter une posture manichéenne. Ne sois pas désabusé, ni si exigeant vis à vis de toi même. Tu es le symbole de la tolérance, pas son contraire. Ton aide est précieuse et la lumière qui te guide doit être un repère mais pas une voie unique. Je sens ta souffrance, mais je te rassure : il ne s'agit ni de désinvolture ni d'indifférence, mais de lucidité. Accepter, c'est aussi savoir contre quoi on lutte. Relève les yeux Strear, et par là même le défi que le destin t'impose."

Torzach adresse à Strear un regard confiant, ne désespérant pas que ce dernier retrouve ses esprits.

Vive les Gnomes !

Shynnagh assise dans un coin, a suivi toute la conversation sans oser intervenir. Finalement, elle se lève, et s'approche des deux hommes en train de parler.


Strear, c'est justement parce que ces sujets ont fait de vous ce que vous êtes que vous ne souffrez pas de les voir traiter avec désinvolture. Mais vous n'êtes pas uniquement votre voie, bien que vous y soyez dévoué corps et âme. Regarder une chose sous un angle différent ne signifie pas que la chose est différente.

Un ours, un aigle et un chat qui regardent un souris ne verront pas la même chose, pourtant, il s'agit toujours de la souris. Pour autant doivent-il s'affronter ?

Si les voies que nous suivons sont écrites, il n'est pas dit laquelle nous choisiront. On rencontre souvent son destin sur la route qu'on avait choisi pour l'éviter, et rejeter ce gnome parce qu'il ne penche ni d'un côté ni de l'autre pourrait finalement l'inciter à suivre la voie contraire à la nôtre. Tentons-toujours...

"Mes amis, depuis tout ce temps, et malgré mes absences prolongées, je n'ai jamais perdu le contact avec Syrne.

Ce matin, il a enfin pu m'offrir un verre et nous rejoindre.

Étant donné mon manque de présence, je vous demande de veiller tout particulièrement à son intégration. Il m'apparait d'une grande valeur et la période de congés que traverse actuellement notre confrérie ne doit pas diminuer la bonne impression que vous devez lui faire."

Journal de Syrne:

Ca y est!!! enfin!!! Après plusieurs semaines d'attente, j'ai finalement réussi à rejoindre l'organisation secrète qui occupe mes pensées depuis si longtemps!

J'ai retrouvé tôt ce matin (et complètement par hasard) le sieur Hippocrate dont mon ami Torzach m'avait parlé. Il s'agissait de ma première discussion avec un MortSure depuis ma rencontre avec quelques membres il y a de cela près d'un mois. Mes diverses occupations m'avaient temporairement éloigné d'eux, et m'avaient empéché de les rejoindre plus tôt...
Hippocrate m'a confié être actuellement trop occupé pour s'occuper personnellement de mon intégration; il m'a conseillé de contacter Guenolé pour obtenir plus de renseignements sur les diverses phases de ma "formation". J'espère la rencontrer au plus tôt. Quand à Torzach, son absence commence à se remarquer; j'espère qu'il ne lui est rien arrivé, même si je ne suis pas trop inquiet: il lui arrive souvent de disparaître ainsi, mais il revient toujours...

Bonne nouvelle !

La bienvenue parmi nous ! même si tu es un gnome... (c'est déjà plus intelligent qu'un nain...)

Merci à toi pour ton accueil; euh, concernant les nains, je me dois de rectifier: les nains, sous leur aspect repoussant et malgré l'odeur peu agréable qu'ils dégagent souvent ne sont pas moins intelligents que les autres peuples d'Azeroth. plus rustres en revanche, c'est sûr!

*guette l'arrivée de Poudrenoire*

*ne dit rien et fait un sourire taquin a hippocrate*