L'enquête commence !

Au moment du départ de la patrouille naine, Kelaro avait rejoint la salle principale et son agitation. Il s'approcha de Méthanos, et posa la main droite sur son épaule.
Une pression qu'il voulait ferme, pour le retenir, mais aussi amicale, si tant est que ce mot pouvait exister parmi eux.
Il savait qu'il n'avait aucune chance contre le Druide, et que n'étant pas mordu il prenait un risque de l'approcher ainsi, à cet instant précis.
Mais il fallait reprendre le contrôle de la situation, retrouver l'initiative, ne pas se laisser aveugler par l'évènement. Et pour ça, retrouver le calme, réfléchir et s'adapter.
Öko avait raison, bien entendu. Nous avions encore tous un rôle à jouer, mais en équipe et selon nos compétences.

- Nous avons besoin de toi Méthanos. Mais pas comme ça. D'une manière ou d'une autre nous saurons ce qu'il s'est passé, tu le sais. Nous avons le temps pour nous...

Le Chaman marqua une pause. Méthanos n'était pas du genre à se laisser amadouer par les longs discours, bien au contraire... Mais il était loin d'être bête.

- A sa manière Brünhild a amorcé la première réponse de MortSure à cet évènement tragique. C'est un mouvement tactique plutôt favorable pour nous. La mise en cause de toute notre communauté a échoué... Et ce premier échec de nos ennemis, quels qu'ils soient, marque le début de leur perte.

Kelaro enleva lentement sa main de l'épaule du Druide.

- Mais pour ça, il faut réfléchir soigneusement à notre prochain mouvement. Avant de déclencher notre colère...

Stoïque, il maintint son regard fixe sur le dos de Méthanos.

"Mouais...Si c'est elle qui l'a eue, je ne suis pas certain de votre tactique. Elle parlera et divulguera tout ce qu'il faut savoir pour nous traquer comme des chiens."

Méthanos avait besoin de passer sur ses nerfs sur quelque chose ou quelqu'un. Là, en publique, Kelaro gagnait son sauf-conduit.

"Je rentre au repaire. Je dois parler à un certain prêtre... " fit Méthanos en serrant le poing.

Puis il quitta L'Elyséum à grandes enjambées. Il fit un crochet par un des quartier les plus mal-famé de la ville en espérant secrètement se faire agresser puis se dirigea vers les portes de la ville.

Direction , l'île de Fenris.

Depuis son retour après ce qu'il appelait sa "seconde mort" il ne cessait d'alerter les mordus sur leurs divisions de plus en plus fortes. Il craignait que cet évènement ne sonne le glas d'un certain nombre de choses... à moins que...

Hippocrate, ayant reçu des ondes plus calme de sa communauté, pris la route de l'Elysium et de son arrière salle, qu'il s'attendait à trouver un peu plus maquillée qu'à l'habitude.

Le Druide parti, Kelaro se dirigea à son tour immédiatement vers la sortie. Dans la poche intérieure de sa tunique, il posa la main sur sa Pierre de Sang.

- Dame Öko, vous avez peut-être senti le départ de Méthanos. Je quitte l'Elysium, où vous ne devez je pense plus avoir besoin de moi. Maintenant que nous commençons à reprendre le contrôle des évènements, je vais aller m'enquérir du devenir de Brünhild, et confirmer l'identification... du corps. Je vous tiens au courant.

Chevauchant son bélier de combat, il prit rapidement la direction du Quartier Militaire.

--Trés bien mais faites vous suivre par mon valet, il m'est totalement dévoué ses origines pourraient vous ouvrir des portes supplémentaires. Je le fais partir dans l'instant et même avec ses courtes jambes il ne vous ralentira pas.

Une fois arrivée à la table de la paladine , Öko lui adressa quelques mots :
Puis-je m'installer et patienter en votre compagnie?
Question purement rhétorique car la belle draenaï était déjà installée.

- Dame Selkhys, fuir mon regard ou se cloîtrer dans le silence est infantile, réagissez à la hauteur de votre statut, je vous en prie.

La femme n'avait plus de patience pour quoi que ce soit et elle n'allait pas se laisser donner des conseils par quelqu'un qui n'avait jamais rien foutu de ses 10 doigts.

- Hippocrate semble avoir des informations, j'attends d'écouter ce qu'il à à dire avant d'agir d'une manière ou d'une autre, en tant que Sage vous devriez connaitre ce principe non ?

Elle fixa Oko dans les yeux.

- Je ne crois pas en la mort d'Atalys, Brunheild en sait bien plus que ce qu'il dit, quelque chose nous à attaqué, ce quelque chose ne peux être que l'un des notre. Personne ne sait museler ses chiens ici. Il va être temps de réagir.


Les yeux dorés de la femme brillaient plus que d'habitude, en regardant on pouvait voir sa main gauche serrée comme si elle s’empêchait d'exploser de rage.

- Hum de la patience, chez vous ; j'en suis surprise mais ravie. Néanmoins j'aimerai aussi que l'on ai nos, informations.

Discuter avec Selkhys, dans ce moment avait quelque chose d'existant, comme la taille d'une pierre viciée qu'il en faut en aucun cas abimer.

- Nous ne connaissons rien de l'identité de l'agresseur, et vous devez pouvoir aider à éliminer quelques hypothèses. Je veux dire qu'il n'en veut peut être pas à ce bar mais seulement à votre clan. Avez vous mené des opérations sujettes à une telle vengeance? Avez vous pu avoir des nouvelles de tous les vôtres? Les avez vous mis en sureté? nous savons que vous êtes une des familles les plus soudée, et croyez mon étonnement lorsque je vous vois à se point prise de court.

Le regard de biche d'Öko avait des reflets des plus compatissant et consciente, que cette compassion était perçue comme une insulte par son interlocutrice, le seconde des sages préféra détourner le regard pour le poser au hazard dans la salle fixant le vide et se perdant dans ses pensées.

La paladine respira profondément.

- La patience n'est pas mon fort mais il y à trop de choses en jeu à présent. Aucun des miens hormis Elanorha et Eowyhtiel n'est joignable. J'ai entendu Eleanorha elle semble aller bien mais est surprise. Quand à Eowythiel point de nouvelles.

La paladine regarda quelques instant dans le vide le temps d'essayer de joindre Eleanorha et Eowythiel.

- Mes amis il faut impérativement, dés que Hippocrate nous aura expliqué ce qu'il sait, que vous soyez prét à partir immédiatement. Eowythiel tiens-toi prête à partir immédiatement à l'endroit ou est retenu Bru. Ele tu te joindra à moi en fonction de ce que Hippocrate révélera.

Elle reporta son attention sur Oko.

- J'ai parlé à Atalys il y à seulement quelques heures, elle n'était sur aucune mission et tout semblait aller pour le mieux. Bien sur nous avons des ennemis, les Crocs, les Juges ils seraient ravis de nous détruire, et tuer Atalys serait un symbole fort.

La femme semble serrer les dents en parlant.

- Nous avons aussi les chasseurs, ceux qui connaissent notre identité et nous traquent, ceux que nous appelons les traqueurs. Il y à aussi les Worgens, en qui nous n'avons jamais eu confiance.

Selkhys abat violemment son poing sur la table laissant une marque sur cette dernière.

-Et bien sur il y à Gothik, qui à juré de tous nous tuer.

La femme semble perdue quelques secondes dans ses pensée... envoyant à nouveau un pensée vers Atalys.

- Tous ceux que je t'ai cités sont les plus grands ennemis des Noster... Nous devrons êtres soudés pour traquer et.. s'occuper de celui qui à fait ça, mais comment être soudés alors que c'est un vampire qui à commis ça ? N'importe qui peux avoir osé... même toi...

La femme vous fixe froidement.

- moi !

Öko s'esclaffa de rire.

- Non, finalement je pense que la thèse d'une opération fratricide est à écarter, si quiconque avait voulu faire disparaitre les Nosters, c'est avec Atalys que je tiendrais cette discussion. Et aussi tendues soient vos relations avec les autres familles, aucunes d'entre elles ne mettrait en danger la mascarade....

Après avoir fait un signe à une serveuse cette dernière amena à Öko un cocktail 4 saisons qu'elle commença à siroter avant de continuer sa discussion.

- ... Des chasseurs ou ces chiens de Worgens sont à éliminer de la liste des suspects, les marques à priori présentes dans le coup d'Atalys semblent les disculper ; j'attends des nouvelles de Kelaro qui devrait m'en apporter la confirmation.
J'espère me tromper mais ne pourrait il pas s'agir d'un accident au cours d'une de vos coutumes discutables, vous voyez de quoi je veux vous parler n'est ce pas?
... non, ne répondez pas, dans ce cas jamais son pauvre corps n'aurait était abandonné comme il l'a été.

Après une courte interruption:

- Je ne sais pas si c'est rassurant ou non mais tout semble pointer une agression exterieur à notre communauté.

Le Prince était là, une heure après que Brunhild ait été emmené.

-Regardant Selkhys, le moment est venu d'en apprendre peut être un peu plus.

Öko se redressa pour aller se joindre aux autres autour d'Hippocrate.