[accepté]Postulation Elfann - Chevalier de la mort / Chroniques d'un paladin déchû

*Le parchemin se déroule*
Bonjour à vous, camarades de l'Alliance, c'est avec grand plaisir que vous écris, afin d'intégrer les rangs de votre organisation. Je vous conte d'abord mon Histoire, et aussi comment je vous ai connu.

Je suis un fils d'Hurlevent, je naquis il y à maintenant 47 ans dans une ferme de la forêt d'Elwynn. Je passa une enfance paisible, au coeur d'une famille composée de 5 personnes: mon père, ma mère, et mes deux soeurs aînées. Je suis la fierté de la famille, la descendance assurée, (enfin c'est ce qu'il devais en être). Mon père était garde a Hurlevent, et ma mère servait dans l'auberge d'Hurlevent, celle qui donnait sur le Quartier Commerçant, en face de la fontaine. Mes soeurs suivaient les cours qui les préparaient à la vie d'une femme, une mélange d'apprentissage à la tenue d'une famille et d'un foyer, et de l'enseignement des cultures générales. Quant a moi, c'étais bien autre chose. A l'age de 4 ans, une lumière douce et sucrée apparaissait souvent près de moi. Un halo lumineux qui m'enveloppait durant de longues minutes, et qui s'évaporait ensuite. Quand mes 5 ans arrivèrent, un groupe d'homme, composé de prêtre, et de paladins, arriva chez moi. Le prêtre, celui qui paraissait plus gradé que les autres, dit a mes parents que mon destin était exceptionnel, que j'étais conduit par la lumière, que je devais partir. Suite à ça je parti avec eux, et il m'emmenèrent à Lordearon. Je connu une éducation de paladin, une formation qui se constituait de pratique de combat, de culture générale, et de méditation, et de prière. C'est tout ce dont je me souviens de mon enfance, mes prochains souvenirs sont plus rudes, plus glauques.

J'étais à bord d'un bateau, un grand bateau, rempli de soldats, de mages, de tout ce qui pouvais combattre. J'étais allongé sur un hamac, je venais de me réveiller. "Terre ! La voila !" hurla l'elfe de la nuit qui faisais office de vigie en haut du mat. Tout les hommes, moi y compris, se précipitèrent sur le pont. Voici donc pourquoi nous avions été habillé si chaudement, j'avais tellement de tissu que je peinais à me mouvoir avec mon armure de plaque. Quand j'arriva, de nombreux hommes se mirent au garde à vous. J'étais un des rares Paladin à avoir répondus présent, les autres préférant médité ou protéger leurs foyers. J'avais troqué ma masse rituelle contre une épée, que je trouvais nettement plus maniable. Nous étions entouré par une vingtaine d'autres bateaux, remplis à craquer eux aussi. Nous naviguions à vu, dans une épaisse brume, et au milieu des épaves des autres navires marqués du sceau d'Hurlevent, ceux qui avaient été coulés volontairement par Arthas. Le navire buta violemment contre la glace qui faisais guise de plage. Les soldats lancèrent leurs cordes, et le débarquement eu lieu. Il y avais peu de glace, ou de neige pour le moment, on distinguait bien les steppes, sèches et froides, quelques centaines de mètres plus loin. La Toundra Boréenne, c'était le nom de cet endroit. Aucuns campements ne fut mis en place, on allais pas s'arrêter, on allais marcher, des jours durant, pour atteindre la Forteresse du Roi Liche. Que dis-je, plusieurs semaines...

Rien que le trajet avais déjà décimé un bon tiers de l'armée. Le froid, la faim, les quelques combats contre les créatures de ce continent. Nous arrivâmes finalement devant cette Forteresse. Un campement fut mis en place, nous devions attendre l'arrivé de chefs plus hauts placés. Nous étions sur une genre de petite plateforme rocheuse. En face de nous se trouvais une autre plateforme, presque dans une symétrie parfaite, occupée par la Horde. Nous avions mis nos différent de côtés, afin de combattre pour Azeroth. Nous attendîmes quelques jours, l'arrivée de Tirion Fordring, dirigeant des Paladins, et de l'armée d'Hurlevent. A peine arrivé, il saisi sa masse, et, hors de lui, avança vers l'immonde porte en forme de visage qui était apparemment l'entrée de la Forteresse. "Montre toi ! Pleutre ! Affronte ton destin !" qu'il hurla. En guise de réponse, la grand porte s'ouvrit, sur un fond de rire résonnant, froid, et malsain. Une vague de morts-vivants déferla sur les troupes de l'Alliance, massacrant les premières lignes. Ma mains gantelées bien serrée sur la garde de mon épée, je parti au pas de course sur ce champs de bataille. L'odeur du sang mélangée à celle des cadavres en décomposition envoyés par le Roi liche me donna la nausée. A mon arrivée au coeur de ce massacre, un soldat se fit, devant mes yeux, démembrés et dévorés par ces démons déliquescents. Dans un cri de guerre, je couru droit sur eux. abattant verticalement mon épée, fracassant le crâne du premier mort vivant. Des morceaux de ses reste de cerveaux orangés par la moisissure giclèrent sur mon heaume. Je senti des griffes s'acharner sur les plaques recouvrant mon dos. Je mis un coup de pied en arrière, faisant reculer la créature, et fit tournoyer mon épée, coupant en deux ce mécréant. Ces êtres n'était pas doués d'intelligence. Le dernier avança vers moi sans crainte. Mon épée s’enfonça aisément dans son ventre pourri. Je le ramena jusqu’à moi, lui saisi la tête de ma mains, et pressa si fort que je senti se briser son crane sous ma force. C'est à ce moment précis, quand je prenait un malsain plaisir à voir cette créature mourir sous mes mains, que des tonneaux vinrent se briser au sol, répandant un gaz vert, corrosif, qui me brûla la gorge et quelque seconde. Je me senti défaillir, et je m'évanouis soudain. Je me réveilla dans une armure ressemblant vaguement à celle d'un paladin, sauf qu'elle étais noire. Je ne ressentait plus le froid mordant de ce continent maudit. Je ne sentais plus rien. A mon réveil, un grand homme, qui semblais être gradé, m'appela. Allez savoir pourquoi, j'y suis allez sans faire de vagues. J'entra dans une espèce d'arène, j'avais une épée en main, et je me fit attaquer par un autre homme, vêtu de la même armure que moi. Je me souviens pas trop après ça, je me souviens juste d'un rigoureux entrainement, du fait que je suis associé à la puissance du givre. J'étais un Chevalier de la Mort.

Ce dont je me souviens après ça, c'est que je fut ordonné d'aller donner un message au Roi d'Hurlevent. Je ne sais pas pourquoi mais je me souvenais de lui, de Varian. J'entrepris donc un voyage vers Hurlevent. J'accompli ma mission correctement. A Hurlevent, Varian me dit que j'étais libre, je ne savais pas de quoi, mais j'étais libre. Ma seule obsession après tout ça, c'étais de revoir ma famille. Je me dirigea donc vers la taverne où mère travaillais. Quand j'arriva la bas, je remarqua que les clients s'étaient arrêtés de parler, de manger, de boire, et tout le monde avant les yeux rivés vers moi. J'avança jusqu'au comptoir, où je vis l'amie de ma mère, sa collègue de travail. Elle eu beaucoup de mal à me reconnaître, et quand enfin, elle se souvenu de moi, elle fondu en larme sur le comptoir. Je lui demande ce qu'il s'étais passé. Elle m'expliqua que mon père étais mort en combattant, et que des bandits avaient établis lieu dans la forêt, et qu'ils avais tué ma mère et mes soeurs. Je ne ressenti pas de tristesse non, j'en étais incapable. En revanche j'avais garder ma fierté. J'enfourcha ma monture, et chevaucha jusqu'à mon ancienne maison. Quand j'arriva là-bas, je descendis de monture, dégaine mon épée, et marcha, calmement, vers trois de ces bandits, il s'approchèrent de moi: "Quelle erreur tu as fait étrangers ! Tu va payer cette curiosité de ta vie". Sous ma capuche, j'esquissa un sourire, et lui répondu "Votre audace vous tuera un jour. Ce jour est arrivé". Je ressenti le froid monter dans mes mains, de la glace recouvrais mes gants, et la garde de mon épée, je puisa au fond de moi, et d'un coup, fit exploser cette puissance contenue en un souffle de givre. Les trois bandits me regardèrent avec de grand yeux, et tombèrent raides morts, l'intérieur de leurs corps glacés par cette explosion de froid. Les autres bandits me sautèrent dessus. Je faisais tournoyer mon épée avec une facilité déconcertante. Tranchant bras, jambes, tête, sans difficulté. Le dernier bandit essaya bien de s'enfuirent, mais en puisant a nouveau ma puissance, je le ramena vers moi, et il vint s'empaler sur mon épée, jusqu'à la garde, son sang éclaboussant le sol et mon armure. Au loin, j'entends des claquement d'armes, je voit que d'autres hommes combattent ces bandits, je m'approche...

Le sol est jonché de cadavres, odeurs qui viennent s'ajouter à celles de la sueur et du sang frais.
Petit à petit, alors que vous recouvrez vos esprits, vous remarquez qu'un petit groupe de combattants se rapproche de vous, allant presque jusqu'à vous encercler. Alors que les combats continuent autour de vous, ils ont l'air étrangement calme, faisant fi des cris et du bruit des lames qui s'entrechoquent à quelques pas. Ils portent les bannières de l'Alliance, mais semblent.. différents. L'un d'eux vous interpelle :

« Hé toi. Tu combats avec bravoure et ardeur, c'est bien. D'où viens-tu ? Où as-tu appris à te défendre ? ».

Sans vraiment comprendre pourquoi, vous vous sentez attiré par cet être si pâle, presque fantomatique. Tous ont l'air d'attendre votre réponse...

(Voila, le récit étant à la première personne, j'ai tenu moi même à y ajouter un peu de familiarité dans les figures de style. Pour l'introduction, j'ai trouvé qu'elle fais finalement vachement classe en conclusion, et j'ai juste retiré une petite phrase, j'espère que ce n'est pas trop grave !)

B. Fiche de présentation

Personnage:

Nom: Elfann
Caractère (en 2, 3 mots): Après sa libération du Roi Liche, il a retrouvé quelques plaisirs d'avant, ce qui le rend parfois joyeux. Il reste quand même colérique, sombre. Il possède un humour débridé. Il est très attaché à sa terre, au Royaume d'Hurlevent.
Classe et Niveau: Chevalier de la Mort
Spécialisation et pourquoi: Givre, car j'ai toujours été attiré par cette option du Chevalier de la Mort qui me parait la plus proche de cette classe. Le froid mordant qui se dégage de leurs corps. J'ai préféré cet aspect de la classe à celui du vampire, ou du porte-peste. Je joue cette spécialisation depuis la sortie du Chevalier de la Mort.
Race et sexe: Humain.
Métiers: En cours de Up: Calligraphie et Herboristerie.

Joueur :

Age: 18
Connaissance du JDR: Attiré par l'aspect JDR de Warcraft depuis toujours, j'ai avant de faire la connaissance du PvE, penser que le JDR en était l'aspect principal. Pratique du RP en serveur privé RP, où même les combats étaient pratiqués comme sur des jeux de plateau. Lecture de la majorité des romans Warcraft.
Expérience dans WoW (quelques thèmes pour vous aider) :
-Pve:
Arrivé sur WoW à Burning Crusade, sur War pendant BT et SW.
Sortie de TLK, passage DK, clean de tout les raids TLK. (HM et NM)
Sortie de Cataclysm, Clean de tout les raids en NM (Me manque Ragna)
Sortie de MoP, pas grand chose en PvE, juste du try sur les Gardiens, et un down en LFR.
-PvP:
Mis au PvP fin TLK, up de 2k3 de côte en compo Hpal/DK impie.
Cataclysm/ MoP: PvP sauvage.
Je précise qu'avant Cataclysm, je jouait sur serveur privé, fautes de moyens.
Anciennes guildes et pourquoi les avoir quitté:
Pourquoi MortSure: Car, après une discussion avec un membre, vous êtes LA guilde qu'il me faut. Je n'aime pas les guildes qui roulent sur tout les raid en deux jours, il n'y a aucun plaisir. Je n'aime pas les guildes de chomeurs, où les gens sont connectés, 24h/24. Et j'adore votre approche Role-Play absolument génial.
Comment avez-vous connu MortSure: D'abord via la recherche de guilde. J'ai aussi vu de nombreux membres a vous, mais j'ai pensé que vous étiez une guilde JcJ, jusqu’à la discussion avec votre membre !

Disponibilités, temps de jeu:
Je suis disponible du Lundi au Jeudi inclu, de 18h30 jusqu'à ce que Morphée m'emporte (Il viens pas souvent ce salaud !)
Ps: Actuellement je suis en vacances, auprès de ma copine, je joue donc a WoW, mais je m'interdit toutes choses qui me prendrait trop de concentration au point de ne plus faire attention a ma moitié. Donc je suis la, mais pas d’évent jusqu’à la rentrée pour moi !

http://eu.battle.net/wow/fr/character/culte-de-la-rive-noire/Elfann/simple

Je vous rajoute un petit poème sur le thème du Chevalier de la Mort, que j'ai écris.

Sans pitié, sans remords
Sang pour Sang, loi du plus fort
Ma monture galopante
Ma hache dégoulinante

Le sang de mes ennemis
Servira de breuvages
Ils iront de mal en pis
Leur mort sera sauvage

La glace innonde
Cette fertile terre si verte
Et d'un nectar rouge immonde
Cette plaine sera recouverte

Je repartirais
Le ciel d'un noir de geai
La lune seule éclairera leurs carcasses
Aux grands bonheurs des corbeaux qui croasses.

/HRP

Bonjour et bienvenue sur notre forum.

Une consultation des membres au sujet de ta candidature est ouverte en partie interne.
En attendant n'hésite pas à faire vivre ton Rp, c'est pour nous gage d'une grande motivation et d'une future bonne intégration.
Nous te donnerons une réponse d'ici 7 jours.
Si tu as des questions, nous restons à ta disposition, ici ou IG !

/HRP

/IRP

Il était tard, le tavernier venait d'allumer les torches, la lumière envahie doucement le fond de la salle, où Elfann était assis. Il n'avais, comme à son habitude, pas ôté son armure, seule son épée était restée dans sa chambre. Les quelques clients de la taverne étaient composés de voyageurs de passage, et de poivrots notoires, qui venaient ici oublier la dure vie de ferme.
La porte s'ouvrit dans un fracas, le fracas du tonnerre qui frappait dehors. C'étais un messager d'Hurlevent. Ils rentraient souvent dans les auberges avec ce temps, afin de prendre un petit repas avant de repartir, de se réchauffer quelques minutes, et de ne pas laisser le courrier prendre l'eau dans la boite à lettres. Il s'approcha du comptoir, et chuchota au patron. Ce fut bref, à peine deux minutes de discussion, puis le messager alla s’asseoir près du feu, une tasse de lait de chèvre à la main. Le patron sorti de son comptoir, et vint voir Elfann:
"Le message est pour vous, Chevalier, ça a l'air urgent."
C'était en effet urgent. La réponse qu'Elfann attendais. Les membres du groupuscule MortSure à qui il avais écris il y a quelques jours lui répondaient. Une réponse rapide, mais courte. Sa proposition allais être soumise à une réflexion interne. Cette nouvelle lui fit esquisser un sourire de satisfaction.

/Hrp

Le Chasseur avait eu vent de la futur venu d'un Chevalier de la mort, du nom d'Elfann. La lettre venait de lui être transmise, il était temps.

S’avançant vers Elfann, Deliab lui fit un signe de la main.

-Haa bien le bonjour jeune producteur, vous venez nous vendre de nouveaux alcool, c'est magnifique!

Le bras de l'Elfe de la nuit indiqua le fond de la salle, plus précisément un étroit couloir.

-J'espère que vous avez vos échantillons sur vous? allons goûter ça dans l’arrière salle je vous prie.

Les deux homme s’engouffrèrent dans le couloir pour se retrouver dans l’arrière salle à l'abris des oreilles indiscrète.

-Navré pour cette comédie, mais j'aime mieux rester discret. Je ne connais que peu les raisons qui vous font venir ici, vous êtes Eléphan? Ell'sefane? Elf...

Interloqué par cette façon de l'apostropher, Elfann fut un peu ahuri, et mis du temps à répondre:
"Elfann. Je me nomme Elfann.
-Bien, répondit le chasseur.
-Mes raisons qui me motivent à intégrer vos rangs, elles sont simples. Après de nombreuses années à combattre en solitaire, à rester seul. Les quelques passages dans les auberges, les villes et les villages, m'ont fait ressentir un besoin de compagnie. Je suis à la recherche de compagnons de combat, d'amis avec lesquels je pourrait vivre de nombreuses aventures. Je pense que ces motivations sont les primordiales. Au second, j'aimerais bien parcourir les donjons, en groupe."

Le chasseur le regarda, et esquissa un sourire...

Dernière édition par Arthür le Dim 04 Nov 2012, 14:24, édité 3 fois

Tapis dans l'ombre parmi ses frères d'armes, Arthür faisait tourner son épée entre ses doigts la pointe sur le sol, lorsque le chevalier sombre pénétra dans l'arrière salle de l'atrium. Il reste silencieux et écouta parler les deux hommes.

Arthür avait déjà eu affaire à ce genre de chevalier noir, considérés jadis comme des ennemis d'hurlevent qu'il avait souvent combattus. Tâtant doucement ses dents de vampire du bout de la langue, il se rappela que désormais il ne valait guère mieux au yeux de son ancienne armée.

"Même s'il a trahi Artas, je comprends l'amertume de retourner prêter allégeance à Hurlevent." pensa-t-il. Le paladin sentit néanmoins un cailloux dans cette sandale.

Toujours dissimulé dans l'ombre, il se leva et avança doucement en direction du nouveau venu et le scruta du regard pour analyser ses moindres mimiques, ou même lire son âme. Il se demandait quelles étaient ses véritables intentions. Partir à l'aventure ? Pourquoi ? Pour la gloire ? Pour s'enrichir ? Mais surtout, pourquoi nous ? Avait-il seulement conscience de l'endroit où il avait pénétré et de la véritable nature des gens autour de lui ? Finalement, quelles sont ses intentions profondes qu'il cache au fond de lui ?

Arthür chercha des réponses avec les yeux.

-Vous trouver un groupe? Comme c'est surprenant!

Deliab regarda vers le comptoir un instant et on vit la serveuse s'approcher, un plateau en main. Elle posa sur la table la plus proche d'eux une bouteille d'alcool et deux verres.

Indiquant la table à Elfann, Deliab servait déjà les deux verres.

-Prenez place, buvons en attendant un de mes supérieurs, n'avez-vous pas peur de rejoindre un groupe d'inconnus? N'avez-vous jamais pensé qu'il existait peut être des points de non retour?

Le chasseur assis sur la chaise face au chevalier usa de ses talents et disparu soudainement pour réapparaître quelques secondes plus tard derrière Elfann, lui murmurant cela :

-Ici débute votre aventure, je ne peux vous raconter le futur.
-Mais soyez sur! que de ma morsure, je vous offrirai une mort sure.
-Si votre venu parmi les miens, ne connait pas de lendemain.
-C'est de mes propres mains, que je conclurais l'acte de fin. (faim ça marche aussi :p )

Deliab avait repris sa place sur sa chaise, face au Chevalier de la mort, levant son verre.

-Trinquons! Tout ça me donne grand soif.

Deliab resta là, fixant le regard de Elfann, cherchant à lire ses doutes, ses peines, ses envies, ses attentes, sa joie, sa haine.....

Au bout de quelques verres en compagnie de ce chasseur étrange, Elfann se détendit, bien que le regard que lui portait le Paladin, un ancien frère d'arme en quelque sorte, le mettait quand même un peu mal à l'aise.

"Rejoindre un groupe d'inconnus ? Non ça ne m'effraie pas. Je n'ai jamais aimé la routine. Et puis vous savez, j'ai plus grand chose à perdre. Il est vrai que dans le fond, je cherche peut-être a me racheter une conduite suite à mes actes de barbarie sous les ordres du Fléau. Il a été avéré que nous ne sommes en aucun cas responsable de tout ça, nous étions mentalement contrôlé. Il glisse un oeil vers le paladin, et parle légèrement plus fort afin qu'il l'entende.
Mais je ne recherche pas de fortune, pas de gloire. Juste des compagnons d'armes, et un peu d'action."

L'étrange nature d'Elfann fit jaillir les mots de la bouches d'Arthür sous une voix presque tonitruante qui venait de l'ombre. Le chevalier noir ne pouvait voir que des bottes en plaques d'aciers, qui laissaient deviner la silhouette et le charisme de leur propriétaire au manteau d'ombre.

"On se tient pas debout longtemps sur un champ de bataille si la force de vivre ne repose pas sur des volontés puissantes. Si tu te prétends simple amateur d'adrénaline, que feras-tu lorsque le soldat juste à coté de toi sera en danger ? et quand ton supérieur à l'autre bout du champ de bataille sera assailli ? et quand tes biens seront pillés ? Que choisiras-tu ?

Nous ne recrutons pas sans que certains d'entre nous n'ai pu sonder ton âme, chevalier noir. Quel genre de soldat peux-tu bien être si tu n'es animé que par la rage, si tu ne cherche pas à défendre ni la veuve ni l'orphelin, si tu ne recherche pas la fortune ..."

"... ou un être aimé"

Arthür rattrapa ces derniers mots juste avant de les prononcer, les laissant alors voler en pensée.

A ces mots, Elfann réagi rapidement:

"J'ai l'expérience de la bataille, je sais ce que c'est de combattre aux côté de personnes que l'on apprécie. J'ai vu mes camarades se faire démembrer au Portail du Courroux.
Vous savez, bien qu'après ma libération, j'ai récupéré un peu de mes sentiments, ils ne sont plus tous là... Je pense qu'intégrer une troupe me permettra d'avancer dans la récupération des valeurs qui m'animaient autrefois: l'altruisme, le dévouement...
La fortune ne m'intéresse pas, la gloire non plus. Mais rendre service oui. Ma famille a été assassinée par les Défias. Ma motivation ? Outre celle d'avoir des amis ? Éradiquer toutes les menaces qui planent au dessus de notre monde. De la plus petite, à la plus grosse. J'en ai massacré du monde, arbitrairement, au nom du Roi Liche. A présent, je doit servir, et protéger."

Le ton qu'emprunta Elfann pour cette explication laissant entendre une sincérité, et une tristesse incroyable.

"Permettez-moi de vous rejoindre. Je vous prouverais ma loyauté."

Bien que ces paroles sentent comme un baratin mystifiant, Arthür perçu de la sincérité dans cette voix de combattant qui a trop enduré.

"Tes vertus sont ta fierté. Elles sont comme un trésor caché au fond de toi. Lorsque les doigts seront pointés sur toi, qu'une pluie de honte s'abattra, quelles que soient les malédictions dont tu as le fardeau, ou les ténèbres qui envahiront ton âme après avoir franchir le seuil de cet atrium, elle seront ton seul réconfort, tes seuls guides."

Il baissa d'un ton et parla plus doucement.

"Mais si tu restes, tu ne pourras plus les brandir d'un feu sacré. Elle seront ta force de vivre mais prendront la noirceur de ce que tu deviendras. Tu ne sera plus que l'ombre de toi même. Certains y voient un grand pouvoir. Mais es-tu prêt à oser toucher du doigt cette puissance au risque d'en devenir l'instrument ?"

Le Paladin avais dans le fond raison:

"Mon âme est déjà noir mon ami. Je pense au contraire que tout ça me permettra de me rapprocher de la lumière. C'est une vision des choses différente."

Elfann se servit un autre verre, la gorge un peu nouée.

Une naine traversa la salle. Son regard était vitreux, elle avait l'air... ailleurs. Ou envoûtée, allez savoir. Elle regardait droit devant elle, semblant ne pas voir son environnement, évoluant néanmoins sans accroc.

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Je m'excuse pour le manque d'activité, suite a un défaut de paiement, ma ligne internet était coupée !

[HRP]

J'ai le plaisir de t'annoncer que ta candidature a été acceptée.
Tu peux contacter IG notre Prince Hippocrate, ou l'un de ses Conseillers : Atalys, Öko.

Arthur sera ton faiseur, c'est lui qui t'expliquerai tous les rouages de notre communauté mais si tu as des questions en son absence, n'hésite pas à solliciter les conseillers.

Bienvenue !

[/HRP]

Merci a vous du temps que vous avez consacrez a ma postulation. Ma ligne internet venant d'être réactivée, je vous contacte au plus vite.

/HRP

Et le Rp continue ici

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