[Candidature - Dies Irae S4] Les Malkavians.

Leeröy discutait avec un autre Gilnéen au moment où Ilma arriva dans la caverne.
Il avait sorti son arme bien qu'il avait reconnu la prêtresse. Ses troubles mentaux l'effrayaient quelque peu. 


L'elfe se mit à commencer un long monologue, tout en bafouillant et se contredisant. 


Le Worgen fut prit d'un léger mal de crâne en l'écoutant mais essaya tout de même de comprendre ses paroles.


Lorsqu'elle eut terminé, le guerrier rangea son épée et dit: 


"Je vais te donner mon avis personnel et je pense malheureusement être l'un des seuls à avoir cet avis là.
Personnellement, je ne vais pas t'aider à rechercher tes semblables surtout s'ils sont aussi peu stables que toi.
Certes, vous êtes aussi des vampires mais ce que tu dois savoir, c'est que notre communauté est quelque peu spéciale. Je pourrais te dire en quoi elle l'est mais je n'ai aucune confiance en toi.
Je suis désolé pour toi mais nous avons nous aussi nos problèmes."

Les paroles du Worgen étaient cruelles mais il avait préféré dire ce qu'il pensait plutôt que de suivre la majorité. Il aurait également pu trouver des mots moins agressifs mais une colère inexpliquée avait pris le dessus...

Ilma partit en sanglot. Des traits d'eau s'éjectaient de ses orbites. Elle semblait pleurer toute son âme.

"Snif snif ... snif, vous êtes cruels, snif, vous êtes un méchant !!! AHHHHH"

Ilma prit sa tête entre ses mains. Et soudainement ses yeux devinrent rouges.

"Toi le loup mêle toi de tes oignons, on t'a rien demandé, retourne dans ta niche et tais-toi. Les créatures comme toi on les bouffe ! Va-t-en donc, je ne m'adresserai qu'aux vampires."

Tandis que Morië s'apprêtait à lancer un sort de peur, elle fut atteinte d'une nouvelle crise.

"AHHHHHH."

Ces yeux redevinrent blanc.

"Snif, méchant ... méchant ... loup. Mais au fond c'est normal ... Je suis un monstre ... nous sommes ? Enfin ... Je ne sais plus ...

Messire, nan, on peut vous aider vous savez, certains d'entre nous sont certes étranges mais peuvent voir ce que personne ne peut voir, comme l'avenir, ou les rêves des mortels. Si si je vous jure ! Enfin ... je ne sais plus."

Lylywen leva les yeux au ciel. Encore cette prêtresse complètement toquée. Certes, grâce à elle Mortsure pouvait maintenant voler, mais la perspective de devoir à nouveau gérer ses crises n'enchantait pas la guerrière.


Leeroy n'a pas tort. Nous t'avons aidée comme nous l'avons pu, mais tu représentes un grand danger pour nous.

Plus bas, à Leeroy : Quoi que... On l'aurait sous les yeux au moins, elle risque de nous faire découvrir sinon, à parler à tort et à travers comme ça... Non ?

Strear, silencieux, fronça le sourcils et sortit de son silence ...

" Le loup est avec nous ... toi tu ne l'es pas ... et faire preuve de condescendance à son égard de par sa condition me semble bien mal placé de ta part prêtresse ... sa forme est sans doute un inconvénient pour certains, mais ton état en est un pour tous .... "

Avançant doucement jusqu'à elle, il la saisit brutalement par la gorge et la souleva, enserrée dans le gantelet métallique .... la fixant d'un regard froid et vide ....

" Je me posais des questions ... mais quand j'entends ces propos ... d'imaginer qu'il y en a d'autres comme toi ... et que vous OSEZ *ton violent* VOUS OSEZ en transformer d'autres qui endureront éternellement les tourments qu'ils subissaient déjà de leur vivant, et qui les feront avec certitude subir à d'autres encore, se propageant encore et encore ... "


Il la projeta violemment contre le mur.

" Il n'est qu'un seul verdict dans cette situation, mais c'est le mien, et le mien seul : l'extinction. Cette " caste " doit disparaître. C'est une aberration, une abomination. Que peuvent donner des siècles de folie engendrée ... je n'ose l'imaginer, la seule chose qui m'importe est que cela doit cesser. " ... pointant un doigt menaçant vers la prêtresse ... " Et je vais m'y employer, sois en certaine "

Subissant les coups, la bouche de la prêtresse se figea, comme si ses lèvres étaient collées, pourtant celles-ci ne demandaient qu'à s'ouvrir pour laisser s'exprimer une grande douleur que seuls ses yeux noirs, en pleur, ornés d'une cascade de mascara, purent extérioriser. Elle était vampire, elle ne pouvait pas mourir de la sorte, pourtant son visage exprimait la même peur, la même souffrance qu'un mortel ordinaire martyrisé et persécuté. Tandis qu'elle endurait la douleur, sa tête oscillait, et aucun mot de sorti de sa bouche inerte, tandis que sa tête était envahie de deux pensées contradictoires.

"Au secours !
- Qu'elle monstre, laisse moi le tuer !!! Tu sais que j'en suis capable.
- Nan, je ne veux plus être seule, enfin qu'on soit seules, heu ... je sais plus. Mais on a besoin d'eux, laisse le tranquille.
- Nan, ce n'est qu'un monstre, il ne nous sert à rien.
- Mais il est l'un d'entre eux, il doit être respecté, je t'en prie, je lui fais pas de mal.
- Je ne supporterai pas cet affront ! Nous humilier de la sorte, non mais ! Il mérite de souffrir autant qu'il nous fait souffrir. Je vais lui infliger le même sort que ce qu'il nous a infligé. Oeil pour oeil. Dent pour dent.
- Nan, tu ne feras rien, si tu me laisses faire, tu sais très bien que je peux nous soigner.
- Qu'importe, je suis humiliée. Il me le paiera.
- Non. Tu ne feras, rien.
- Quoi ?
- Va-t-en.
- N..., Tu n'as ... pas le dr.... de faire ç...".

Tandis que Ilma reprenait le contrôle, la prêtresse se redressa. Tout en se soignant d'une rénovation timide, elle regardait d'autre mordus dans la caverne, en espérant trouver une âme charitable.

Alloé hésita longuement... mais laisser quelqu'un de blessé sans broncher n'était pas son genre. En s'approchant doucement pour ne pas "effrayer" Ilma et ne pas voir apparaître Morie, elle lança un regard noir vers Strear, ce soi-disant être de justice.


-Ilma, je suis désolée pour ce qu'il vient de se passer. Laissez moi vous aider à vous relever... Vous allez bien?

Elle tendait sa main et attendait.

Karaja, d'habitude désertée par quelconque signe de vie, était prise de soubresauts. L'essence profonde de son esprit luttait contre le contrôle dont il était victime et tentait de se manifester. Était-ce dû à la présence de cet être perturbé qui demandait secours ou aux réactions de la communauté, nul ne saurait dire...