Le guerrier ferma les yeux et se remémora la scène de départ: il se tenait devant quelques anciens et le Prince dans l'arrière salle de l'Elyseum. Il leur annonça sa retraite, ce qui eu pour conséquence une série d'arguments dont le but était de l'empêcher de partir. Malgré leurs efforts, le worgen avait pris sa décision.
Au moment de quitter la pièce, il se retourna et lança d'un grand sourire (inhabituel chez lui): "J'espère avoir fait le bon choix!" Sans nul doute, ce sourire cachait une profonde tristesse car au sein de cette guilde, il s'était fait de précieux alliés, il avait réussi à monter en grade et ensemble ils avaient même terrassé Aile de Mort! Il considérait certains des membres comme sa famille et il se sentait chez lui, ici, chez Mortsure.
Il prit un sac contenant ses affaires ainsi que ses armes puis s'en alla sans se retourner de nouveau.
Leeröy rouvrit les yeux et se retrouva devant une immense statue d'un nain soulevant deux impressionnantes armes. Le worgen ne se souvenait plus du nom de ce nain et cela lui était bien égal du fait qu'il n'entretenait pas de bonnes relations avec cette petite race et donc que leur histoire ne lui importait peu.
Le guerrier avança de quelques pas et se dit, en franchissant l'entrée: "Voila, je suis de retour!"
Après quelques minutes de marche dans Forgefer, il s'arrêta, se tourna vers sa gauche et lut à haute voix: "L'Elyseum"
Il entra dans la taverne, croisa quelques bandits, mercenaires et autres personnages peu raffinés et chuchota à la serveuse: "J'aimerais savoir s'ils sont toujours là"
La jeune femme le pria de patienter et s’éclipsa un instant, s’engageant dans un étroit couloir derrière elle. Quelques instants plus tard, elle réapparut et lui demanda de la suivre. Il s'engagea donc à sa suite dans la pièce principale, puis elle lui désigna une porte close, dissimulée derrière un lourd rideau de velours rouge. Un mastodonte à l'air fort peu aimable gardait encore et toujours ce passage. A son approche, il lança :
" - Comment est la nuit ? "
Connaissant le sésame, il lui répondit simplement :
" - Sanguine."
D'un geste du menton, il valida son laissez-passer le laissant pénétrer dans une pièce haute de plafond, faiblement éclairé par un feu éternel brûlant en son centre. La température y était glaciale: rien n'avait changé en ce lieu.
Cela fait maintenant quelques bonnes minutes que Leeröy attend de rencontrer ses anciens compagnons. Il semble anxieux et se questionne sur les possibles réactions des mordus.