Double Présentation, Haterassa Et Cersay.

Présentation de deux joueurs à la fois.


* Caserne de Hurlevent, 18 h 45, vingt-troisième jour du onzième mois de l'an de grâce 32.*

Haterassa toussota avant de tendre un café au sergent Thelen. Au dehors, un vent cinglant soufflait, capable de geler les patrouilleurs sous leurs cuirasses. Non sans se rapprocher de l'âtre, la garde s'adressa à son supérieur direct :

Après réflexion, je pense qu'on est mieux ici qu'à surveiller l'entrée du cochon siffleur. Rappelez-moi qui vous avez envoyés sur place, sergent ?

Sheldon et Mc Henry il me semble. Ainsi qu'Isys Khyah. Ils avaient manifestement envie de se dégourdir les jambes, vu l'état de leurs chambres...

L'article 22 bis n'est pas censé éviter les séances sportives de ce genre ?

Le 22 bis ne protège pas du froid, Velder. Vous prenez la prochaine déposition.

Non sans grommeler, la guerrière se dirigea vers la porte contre laquelle quelqu'un semblait frapper comme si sa vie en dépendait. D'un geste las, la soldate aux cheveux argentés ouvrit le large judas, avant de regarder la silhouette face à elle. Et c'est d'une voix monocorde qu'elle lança :

Caserne de Hurlevent, Garde Velder à votre écoute, bonjour, que peut la garde pour vous ?

Je suis victime témoin d'une.. d'une... agression !

La Garde soupira. Encore un... Détachant son trousseau de clefs de sa ceinture, elle déverouilla la porte et le pria d'entrer, avant de lui indiquer le râtelier pour les armes et de le fouiller minutieusement. Ni bombes, ni armes cachées. Haterassa cria :

Mon Sergent, il me semble que c'est un officier d'une troupe régulière !

Et bien, faites votre devoir ! fit cette dernière, non sans sîroter son kawa brûlant.

La garde entraîna le plaignant sur une chaise en bois peut confortable, sortit son carnet et lui demanda de raconter son histoire. Paniqué, ce dernier, apparamment atteint de folie, ne cessait de répêter : Sanlyan, Sanlyan. Excédée, elle appela le sergent Thelen afin qu'elle s'en charge, ou qu'elle la fasse sortir. Le prenant pour un fou, les deux femmes indiquèrent au plaignant la sortie. Quand soudain, le capitaine Arrenberg descendit de son bureau, non sans préciser qu'il connaissait cette voix. Apparement, le plaignant était un gradé important, et même si le roi liche avait été vaincu et ses créatures chassées, ses craintes se devaient d'être vérifiées, ne serais-ce que par respect pour ce vétéran, blablabla. Etant donné que Cersay et Haterassa étaient les seules disponible à cet instant précis, elles urent l'immense honneur d'aller enquêter, par delà l'épaisse couche de neige qui tapissait les rues...

L'officier à la retraite les mena jusque dans le quartier détruit par l'aspect corrompu de la terre, dont les rénovations étaient stoppées pour cause d'intempéries. Et c'est dans les ruines de l'ancienne caserne qu'ils découvrirent les restes de ce qu'avait dû être un repaire de brigand, ou simplement un squatt de sans foyers... Mais le sol froid était constellé de cadavres. Se rapprochant d'eux, Haterassa se rendit compte qu'ils n'étaient pas morts d'une façon... qu'on aurait pu juger de classique. Ni le froid ni la lame ne leur avait ôté la vie. Il semblait que la moindre goutte de sang avait été aspirée de leurs corps. Une lueur de crainte apparut dans les yeux des deux factionnaires, qui décidèrent d'appeler des renforts sur leurs communicateurs. Une demi-douzaine de gardes, répondant aux noms de Montaïgue, Khyah, Yasury, Oberlin, Rean et Menay. Hommes et femmes assermentés de la garde qui les accompagnèrent.

Les traces de sang, puis le flair de Montaïgue, les conduisirent jusque dans la foret d'Elwynn et une petite maisonette. Les gardes encerclèrent promptement la bâtisse avant d'entrer en défonçant la porte. Un courant d'air glacé, et une pièce vide... a part une trappe ouverte dans le sol. Prenant chacun des torches, des armes légère dans leurs mains libres, les soldats descendirent dans les ténèbres. Le tunnel était jonché de fioles brisées, de cadavres décomposés et d'ossements blanchis. Jusqu'à déboucher sur une grotte large emplie de tout et de rien. Un nouveau courant d'air, plus violent que le précédent, moucha les torches. Avant même que la fumée se soit dissipée, une ombre vola, se jetant sur Oberlin qui mourut avant de pouvoir crier. Héroïquement, l'officier à la retraite, Rean et Menay se jettèrent sur la créature, tentant de la pourfendre. Quelques secondes après, les trois s'écroulaient, dont un transpercé par un tir d'arbalète de Velder, qui n'avait pas prévue la vitesse de déplacement de leur adversaire. Le sergent Thenel hurla le replis, et c'est désordonnés que les survivants partirent dans l'autre sens, essayant avant tout de sauver leurs vies face à une créature capable de vaincre d'excellents bretteurs en une fraction de seconde. Haterassa monta les marches quatre à quatre, sauta hors de la maison et se jetta dans la neige, en nage. Un bruit sourd lui fit comprendre que le sergent avait fait de même. Cette dernière lui laissa d'une voix où se mêlait frayeur et incrédulité :
Combien sont... passés... avant toi ?

Aucun... Montaïgue ? Khyah ? Yasury ?

Si tu ne les as pas vus, c'est que la saloperie là dessous les as eu..., fit-elle sombrement.

Je sais pas ce que c'est mais je vais les venger...

Je crois que vous n'aurez pas besoin de redescendre...

Les deux femmes se relevèrent en un instant, et, leurs armes à la main, fixèrent l'individu qui venait de s'approcher. Plus tout à fait humain, sa peau était aussi pâle que la neige, son visage déformé par un étrange rictus, il possédait des canines démesurées. Avec un cri de guerre, Haterassa tenta de l'empaler sur sa lance. La créature attrapa son arme au vol et lui arracha des mains. Laissant la garde stupéfaite, l'humanoïde se jeta sur cersay et la plaqua au sol, l'écrasant de son poids et de sa force supérieure.

Maintenant, voilà que mes repas viennent d'eux-même. Intéressant, la noble Garde de Hurlevent n'est qu'un ramassis de femmes et de casse-croûtes.

Avec un rire malfaisant, ce dernier s'apprêta à mordre le cou vulnérable du Sergent, devant une Haterassa toujours aussi perturbée. Une boule de feu verdâtre vola alors, s'écrasant dans le dos du vampire, qui se retourna, surpris, endolori et enragé. Une silhouette en armure noire comme les ténébres apparut, portant une large épée possédant une lame d'une forme inhabituelle, semblable à une fourche à deux dents. Accompagnée par une autre silhouette d'or, elle affronta la créature de la nuit et parvint à la chasser non sans mal, alliant son étrange magie à la lumière et la force de ses coups. Une fois la créature disparut, l'armure dorée disparut et celle en noir sembla s'affaiblir, s'appuyant sur son épée. En clignant des yeux, les deux gardes se rendirent compte qu'elles avaient été sauvées par une draeneï entre deux âges. Cette dernière leur fit un signe de tête, les incitants à la suivre.

Thenel grommela contre cette journée étrange, toujours sous le choc de la perte de ses collègues. Les humaines récupérèrent leurs armes respectives et emboîtèrent le pas à leur sauveuse. Après deux heures de marche dans la neige, cette dernière les enjoignit d'un signe de la main à entrer sous une large tente doucement illuminée. Non sans hésitation, les soldates entrèrent, encouragées par la promesse d'un peu de chaleur. Dans la tente voletait un phalène blanc. L'aménagement, lui, était plutôt spartiate, hormis la présence d'un coffre qui n'était pas originaire de ce monde. Sans un mot, la draeneï se débarrassa de sa cuirasse et la rangea, ainsi que la lame, dans le coffre noir. A la place, elle enfila une robe rouge et or qui laissait ses bras libres, ces derniers étant couturés de cicatrices. La draeneï sourit finalement à ses "invités" et leur fit un signe poli de la tête, les invitant ainsi à s'asseoir.
Fourbues, les femmes obtempérèrent, avant de poser de nombreuses questions à la draeneï : Qu'est-ce que c'était ? Qui êtes-vous ? Où sommes-nous ? Que voulez-vous de nous ? Pourquoi nous avoir sauvés ? etc etc etc.

La bleue esquissa un sourire amusé avant de tracer des lettres dans la poussière du sol, étonnamment sec, alors que le phalène se posait sur son épaule. Elle expliqua qu'elle se nommait Limenda, et qu'elle était une paladine. Pour le reste, elle n'avait que des doutes, et elle n'osait se prononcer. Mais elle allait les orienter vers quelqu'un capable de les aider mieux que ça. Une.. connaisseuse. Enfin, à moins que les femmes ne souhaitent avertir leurs supérieurs. Mais les gardes prenaient la chose à coeur, elles souhaitaient vengeance avant tout. Leurs carrières stagnaient après tout, et la rage explosaient dans leurs coeurs.

Le lendemain matin, après une nuit de discussion avec l'étrange muette, les deux femmes partirent plus dans le sud, dans les terres baignées par l'ombre, aux aguets, bien que peu de brigands oserait agresser deux femmes en cuirasse de Hurlevent. Au bout de deux jours de marche, elles atteignirent une petite butte, dont le contour était hérissé de piques plantées dans le sol. Restant devant l'apparente entrée, le sergent Cersay hurla :

Nous sommes là pour parler à dame Findel, je vous prie. Garde de Hurlevent !

Quelques bêtes, dont les raisons de leur présence ici restaient des plus obscures, s'approchèrent, alors qu'une elfe aux cheveux violets arrivait. Vêtue de cuir bouilli, un arc dans les mains et deux lames fines ceintes à sa taille, elle lança d'une voix claire, presque amusée :

Et que font deux Gardes sur des terres aussi... éloignées de la capitale ? Enfin, entrez. Et appelez-moi Altarani.

Les soldates franchirent alors le petit portique, et accompagnèrent l'elfe. Un félin les fixait du haut d'un arbre, un loup brun leur renifla les jambes, un scarabée géant s'enfuit à leur approche. A leurs yeux, cela ressemblait à une animalerie géante...

Altarani les mena à un tertre creusé dans la colline et mit à chauffer de l'eau sur l'âtre qui faisait la moitié d'un des murs. Puis elle demanda ce qui les menait ici, et surtout, qui ? Non sans appréhensions, Velder et Thenel, à tour de rôle, racontèrent les évènements des derniers jours. La mine de l'elfe, au début souriante, se fit de plus en plus sombre. Quand elles eurent finit leurs récits, cette dernière parla pour elle-même :

C'est grave... S'il y'a un ou plusieurs renégats... Il faudrait trouver une façon d'en avertir le conseil... Enfin.. même si ils doivent aussi me considérer comme telle... Non Alta, tu as juste pris tes distances... pour un moment.... Tu le penses vraiment Yavanna ? Nous verrons bien. Envoyons les sinon ! Oui, elles doivent rêver de ça.

L'elfe aux cheveux et aux yeux violets se retourna vers les deux femmes :

Alors, vous souhaitez vous venger ou juste découvrir la vérité ?

La réponse ne se fit pas attendre. Elles ne cherchaient qu'une chose, et c'était détruire la ou les créatures responsables des morts de leurs camarades. Alors Altarani leur dévoila que la créature était plus puissante qu'un homme normal, bien plus puissante. Qu'elle en était une aussi. Et que la "créature", elle, vivait sans règle. C'était un étrange don, capable d'offrir une force dépassant l'imagination, au prix de menus sacrifices. Apparemment, elle connaissait une façon de devenir comme eux. Elles décidèrent d'un plan, et l'elfe envoya un corbeau ou deux, munis de messages.


Une semaine plus tard, à Forgefer, devant la porte de L'Elysium. Altarani, vêtu cette fois-ci d'une étrange armure datant des guerres du Norfendre et Limenda, vêtu de la cuirasse noire, serrèrent la main aux deux humaines, leur souhaitant bonne chance, leur rappelant les directives pour entrer. Si tout se passait bien, elles les retrouveraient en ville dans quelques jours ou quelques heures. Sinon, elles n'avaient qu'à crier. Crier.. et prier. Déterminées, les anciennes gardes de hurlevent, vêtues de leurs cuirasses de fonction, entrèrent dans l'auberge huppée. Saisissant la serveuse légère par la manche, Velder demanda d'une voix douce, emplie d'excitation :

Il parait que vous avez une cuvée spéciale de certains breuvages, est-il possible d'y gouter ?

La jeune serveuse les mena vers un couloir dérobé où les attendait un homme ayant plus la carrure pour poser dans le calendrier des pompiers bénévoles d'Hurlevent que celle nécessaire pour être barman. Sans ambages, l'homme leur posa la question suivante :

Comment est la nuit ?

Sanguine. .

L'homme parut satisfait de la réponse du sergent Thenel et les laissa passer. Hésitantes, elles entrèrent dans une pièce peu éclairée et presque aussi frisquette que l'extérieur. Sa lance en travers du dos, Haterassa se tenait prête alors que Cersay gardait distraitement la main sur le pommeau de son épée...



B. Fiche de présentation maintenant

Personnage:

Nom: Haterassa Velder
Caractère (en 2, 3 mots): Loyale, fidèle, Impulsive.
Classe et Niveau: Guerrière, 85
Spécialisation et pourquoi: Tank et Dps.
Race et sexe: Humaine.
Métiers: XX


Joueur : Sigvald

Age: 18

Connaissance du JDR: Depuis mes 13 Ans, j'en fais sur jeu ou Forum

Expérience dans WoW (quelques thèmes pour vous aider) :
- je joue depuis quelques années
- j'ai déjà fait quelques guildes dont Morsture
- aujourd'hui j'ai envie de rejouer dans une ambiance tranquille.

Anciennes guildes et pourquoi les avoir quitté: Gardiens d'Umoya, voir ancienne présentation. Mortsure, car j'étais jeune, désagréable, complètement égoïste.. etc.

Pourquoi MortSure:
J'ai gardé d'excellents souvenirs de cette guilde. Depuis qu'on m'a dit de partir, j'ai pas mal changé, il m'est arrivé pas mal de choses, comme il en arrive à d'autres. J'ai beaucoup réfléchit. Et je sais que si vous me laissez une autre chance, je ne la gâcherais pas. J'ai perdu une bonne partie de ce côté exhubérant et accro au loot. De plus, j'emmène ma chérie, qui m'empêchera tout débordement, si jamais il devait il y en avoir.

J'ai joué à pas mal de jeux, traînés dans tout types de guildes et me suis rendu compte que celle où je m'étais senti le mieux, c'était ici. Donc, finit les Raid en PU ( de toute façon, je n'ai plus raidé depuis des mois, mais j'ai envie de recommencer avec vous ! ), je comptais consacrer mon temps de jeu à me détendre avec vous. Et sans hurler comme autrefois sur le mumble ( RIP, ICC ). Voilà, et puis j'essaie, on verra bien.

Enfin, je pense que j'ai du mal à expliquer ma motivation, mais au pire, on peut toujours en parler plus profondément, je ne sais pas toujours comment m'exprimer. Mais en gros j'ai vraiment envie de vous rejoindre à nouveau, aux côtés de Cersay, et je ne ferais plus les mêmes erreurs de jeunesse.
Comment avez-vous connu MortSure: J'y étais il y'a un an et demi.

Disponibilités, temps de jeu: De façon régulière, même si je travaille le dimanche et passerait aussi du temps à réviser, je ne suis pas trop chargé. ( Et puis, entre temps, j'ai eu mon bac, ça aide xD )



B. Fiche de présentation maintenant

Personnage:

Nom: Cersay Thenel

Caractère (en 2, 3 mots): Protectrice, Dévouée, Responsable.

Classe et Niveau: Guerrière en cours de leveling

Spécialisation et pourquoi: A voir plus tard

Race et sexe: Humaine

Métiers: A venir


Joueur : Camille

Age: 18 ans

Connaissance du JDR: 5 ans de JDR

Expérience dans WoW (quelques thèmes pour vous aider) :

- je joue depuis quelques jours
- j'ai déjà fait pas grand chose
- aujourd'hui j'ai envie de jouer avec vous, monter mes personnages pour faire toutes sortes d'activités avec vous.

Anciennes guildes et pourquoi les avoir quitté: Aucune, à part sur Guild Wars 2

Pourquoi MortSure: Parce que Sigvald m'en a beaucoup parlé, et qu'on veut y aller ensemble.

Comment avez-vous connu MortSure: Par Sigvald

Disponibilités, temps de jeu: Régulière.


PS : CE POST DE PRESENTATION A ETE ECRIT PAR NOUS DEUX !

/HRP

Bonjour et bienvenue à vous deux sur notre forum.

Comme la coutume le veut une consultation des membres au sujet de votre candidature est ouverte en partie interne.
Comme tu ne le sais que trop bien une participation rp à la suite de ce message ne peut que vous servir.
Nous tacherons de vous donner une réponse d'ici 7 jours le temps de réfléchir sur ce fâcheux passif et constater quel joueur tu es devenu.
Pour l'animation et la compréhension de votre candidature il serait préférable que Camille se crée aussi un compte forum.
Bon RP et bonne candidature.

/HRP

/HRP/ merci beaucoup, elle va créer le compte dans la journée je pense /HRP/

Une elfe sorti de l'ombre.
"Bonjour, je peux faire quelque chose pour vous ? "

/HRP/ Cersay a un petit crash internet, donc elle a du mal à répondre de suite /HRP/

Haterassa se crispa quand une silhouette sortit de la pénombre, raffermissant sa prise sur le manche de sa lance, toujours sanglée dans son dos. Mais en détaillant l'elfe, la guerrière se détendit légèrement, laissant son bras retomber le long de son corps. D'une voix neutre elle lança, non sans avoir préalablement vérifiée si elle apercevait un grade sur la tenue de la nouvelle arrivante :

Le salut, Madame. Garde Velder et le sergent Thenel, anciennement de la Garde de Hurlevent. Nous enquêtons sur une créature dont l'origine tout comme la puissance nous reste des plus obscures, même si nous savons que nous ne sommes pas actuellement en état de la maîtriser. Une créature dont l'espèce, d'après des... contacts à votre... maisonnée, ne vous serait pas tout à fait inconnue. Y'a t'il un endroit, une table, où nous pourrions parler de ceci ? Nous en serions vos obligées, Madame.

Un sourire de fonctionnaire se dessina sur son visage de baroudeuse aux cheveux argents.

Emaëlle désigna les tables : " Emaëlle Onedrin. Décrivez moi cette créature, je pourrais peut- être vous aider."

Cersay dévisagea longuement l'Elfe, toujours sur ses gardes, l'expérience et à plus forte raison les récents évènements l'ayant habituée à ne jamais accorder trop vite sa confiance ou à relâcher son attention. De plus, l'endroit était plutôt sombre et l'affaire qui les amenait plus encore. Pas question de prendre un quelconque risque de perdre la dernière survivante de son unité. Néanmoins, l'elfe ne semblait pas franchement hostile pour le moment et de toute manière, s'ils avaient une chance d'obtenir des informations, c'était bien ici. Elle ravala donc sa méfiance du mieux qu'elle put et déclara d'une voix militaire, forte et assurée.

" Cette créature a attaqué mon unité mais il faisait sombre et elle était rapide, difficile en somme de pouvoir vous la décrire vraiment précisément mais..elle avait quelque chose d'indéniablement humain. Même si ni sa façon de bouger ni ses crocs ne l'étaient. Elle m'évoquait plutôt une bête affamée..."

Elle réprima le frisson d'angoisse qui lui parcouru la colonne tout entière à l'évocation du souvenir de cette nuit, de cet instant où cette chose s'était jetée sur elle et qu'elle avait bien cru être son dernier. Cela ne fit que raviver sa détermination à la retrouver et à la faire répondre de ses actes.

Spoiler:

L'elfe répondit sur un air peiné : "oh je suis vraiment navrée ! Malheureusement j'ai bien peur de ne pouvoir vous renseigner. Je n'ai jamais entendu parler de cette créature. Qui sont les contacts dont vous parliez peut-être que je pourrais faire un lien avec quelqu'un qui les connaît ? "

Emaëlle fronça légèrement les sourcils au nom du contact, en effet elle connaissait de loin Altarani. Elle se reprit et se leva en disant :" Je vais voir si quelqu'un est là pour vous répondre et si non je vais envoyer un message. En attendant, voulez vous boire quelque chose ? Demandez à la serveuse, au besoin. Je vous laisse le temps de voir si je trouve quelqu'un."
L'elfe partie et se retira dans une des alcôves. Elle prit sa pierre de sang et pensa : "Deux gardes de Hurlevent sont ici et ils enquêtent apparemment sur un vampire qui aurait tué plusieurs de leur membres. Ils sont envoyés par Altarani, est ce que un ancien veut bien venir s'il vous plaît ? ou me dire quoi faire ? "
Puis l'elfe ressortit en faisant un signe négatif aux gardes attablés et leur fit signe qu'elle sortait envoyer un message. Elle sortit quelque minutes de la pièce et revint. Elle s'assit en face d'eux et commanda un thé serrant sa pierre dans sa poche.

Cersay suivit l'elfe des yeux alors qu'elle changeait de direction, puis balaya la salle du regard et releva mentalement les issues possibles en cas de problème, réflexe conditionné par un rigoureux entrainement au sein de la garde. Elle n'était pas une amatrice et ne ferai pas l'erreur de ne pas envisager un traquenard. Cela dit, leur interlocutrice semblait avoir réagit à l'évocation d'Altarani. Elle en conclu qu'au moins cette dernière ne c'était pas simplement joué d'elles en les envoyant ici. Elle avait eut beaucoup de mal à fixer son jugement sur cette étrange chasseresse et n'était pas certaine qu'elle ne soit pas juste complètement toquée. Décidant qu'il était inutile d'accentuer la tension oppressante des lieux ou de risquer de paraître impolie, elle commanda un thé à la serveuse et jeta un regard vers Haterassa en tirant l'une des chaises.

"Reste à savoir s'ils vont nous prêter main forte ou finir le travail..."

Car s'il était évident que cet endroit et la créature étaient liés, elle ne pouvait se débarrasser et de l'obsédante et inquiétante impression d'être observée, ni du malaise qui s'était emparé d'elle lorsqu'elles étaient entrées ici. Ses instincts la trompaient rarement, c'était même l'une des qualité qui lui avait valut son grade et pour l'instant, chacune des fibres de son corps lui hurlait de se méfier. Les évènements récents l'avaient peut-être rendue plus sujette à la paranoïa, mais comme elle le répétait elle-même assez souvent: On est jamais trop prudent. Elle se força à s'asseoir. Lorsqu'elle l'Elfe revint, la jeune sergent était toujours tendue mais s'efforça de donner le change, se concentrant sur son thé brûlant pour se donner une contenance. C'est d'une voix tout à fait détendue qu'elle lança.

"En tout cas, merci pour l'accueil, j'espère que quelqu'un saura nous éclairer un peu plus que nous l'avons été à présent. Je n'aime pas vraiment laisser les choses dans l'ombre..."

Il n'y avait pas de menace dans sa voix et si la remarque n'était pas franchement prudente, elle espérait que l'Elfe ne la percevrai pas comme trop agressive. Elle en avait simplement plus qu'assez d'être tenue dans l'ignorance.

Emaëlle nota l'allusion mais resta de marbre. Elle attendait une réponse. Elle répondit : "C'est bien normal. J'espère vraiment qu'un de mes compagnons pourra vous aider. Avez vous eu d'autres informations à propos de cette créature ?" demanda t- elle en buvant une gorgée de thé brulant.

Alloé avait sursauté en entendant le nom d'Altarani. Il fallait qu'elle en sache plus.

Elle entra dans la salle et fit mine d'être là par hasard.

- Bonjour Dame Emaëlle et bonjour mesdames. Je me présente, Alloé Vératout. Vous êtes?

- Moi, les aider... je ne sais pas si je serai d'une grande aide mais pourquoi pas... Quelles questions avaient vous à me poser?

Elle avait ce sourire innocent d'un enfant à qui l'on donnerait le bon dieu sans confession. Elle attendait là les réponses à ses questions à elle... il s'agissait tout de même d'un membre de sa famille... ou du moins de ce qu'il en restait...

Cersay était occupée à ressasser machinalement ses souvenirs de l'attaque, comme elle l'avait fait pratiquement chaque nuit depuis leur agression, à la recherche du moindre détail à même de les aider, lorsqu'une jeune femme vint les rejoindre à la table. Elle la jaugeât un instant du regard, chercha une trace de menace dans son regard, n'en trouva aucune. Elle ne vit donc pas d'inconvénient à lui retourner les politesses, accompagnées d'un salut militaire respectueux.

"Bonjour Dame Alloé, ravie de vous rencontrer. Je suis le Sergent Thenel, membre de la Garde de Hurlevent et voici la garde Hateressa Velder. Mais vous pouvez m'appeler Cersay car j'ai bien l'impression que cette affaire dépasse notre juridiction."

Le sourire las qu'elle afficha ensuite eut au moins le mérite d'être sincère. Elle avait la nette impression que leur grade n'aurait que bien peu d'importance dans cette affaire et de toute façon, si elle avait été du genre bon sergent respectueux des ordres, elle n'aurait sans doute jamais mit les pieds ici. Pas plus qu'elle n'aurait laissé ses hommes périr dans ce traquenard. Autant jouer franc jeu, elle n'avait plus la patience s’embarrasser de futilités.

"Il y a quelques jours, mes hommes ont été agressés par une créature humanoïde. J'ignore ce que c'était mais seule la garde Velder et moi avons survécu à cette attaque et cela n'est probablement dut qu'à la chance. Nous sommes à sa recherche et une certaine Altarani m'a assuré que vous pourriez nous aider à retrouver cette chose..."

Elle ne finit par sa phrase, la colère contenue dans sa voix derrière son masque de neutralité laissant clairement comprendre ses intentions. Elle vivante, jamais cette chose ne serait en paix et elle lui ferai payer cet affront dans le sang...quelque qu'en soit le prix.

"Quelle était cette créature, où la trouver, comment la vaincre? Voilà ce que nous sommes venus chercher."

Alloé ne devait absolument rien laisser paraître... Altarani...

- Pouvez-vous m'en dire plus sur ces créatures humanoïdes? Car sans plus de détails, je vais avoir du mal à vous aider. Concernant cette... Alt... Altarani... que vous a-t-elle dit à part que nous pourrons vous aider? Et d'ailleurs comment le sait-elle? Comment nous connait-elle?

[HRP]

Bonjour à tous les deux.

Suite au vote lancé en interne, nous vous proposons de nous rejoindre pour une période d'essai d'un mois, à l'issue de laquelle vous comme nous pourrez choisir de continuer l'aventure ensemble ou non.

Alloé sera votre faiseur ; elle vous aidera à (re)prendre vos marques chez nous, et sera le référent à contacter durant votre période d'essai.
Öko sera son pendant partie Conseil.

Je vous invite à communiquer en MP à Hippocrate, Atalys et Öko vos dispos pour un rdv Mumble au plus tôt.

La suite de ce RP aura lieu en partie Aventures.

A bientôt

Atalys, pour le Conseil

[/HRP]