L'enquête continue

* [EDIT Atalys : Index des chapitres]
* L'enquête commence.... Un cadavre. Une arrestation.
* L'enquête continue. Rassemblement des mordus.
* L'enquête continue (dans l'arrière-salle) Concertations, plan d'attaque.
* L'ombre de l'enquête Une ombre est repérée.
* Les carnets de l'enquête. A commencer par celui d'Atalys


Dans l’ombre, il épiait depuis plusieurs heures. Ils avaient mis du temps, lui et les siens, pour trouver l’Elyseum.
Tout avait été si simple depuis, que c’en devenait déconcertant. La druidesse s’était éloignée pour cueillir, ils n’avaient eu qu’à lui sauter dessus. Oh bien sûr, elle avait résisté, s’était vaillamment battue, avait tenté de les mordre aussi. Mais ils étaient plus nombreux, et avaient l’effet de surprise pour eux. Puis tout s’était très vite enchaîné. La vider de son sang délicieux, la déposer sur les marches de la taverne, alerter d’un simple souffle les gardes de Forgefer…

Quel plaisir il avait ressenti en voyant le Sergent Tartifume s’approcher. Quel enchantement de les voir tous si désorientés. Il avait passé un très bon moment. Mais il savait qu’il lui fallait partir, et vite. Son travail était terminé, la communauté savait. Il fallait leur laisser le temps de pleurer leur morte. Après, ils attaqueraient. Et eux se tiendraient prêts.
Sans bruit, il quitta sa cachette et disparut dans la nuit.

Ayant terminé sa discussion avec la matriarche qui accusait la plus lourde perte, Öko vint prendre place parmi les mordus autour de leur Prince. D'un signe de la tête elle lui témoigna sobrement son respect.

( "relation exterieur" est ce le meilleur endroit pour tenir la discussion qui va suivre?)

Après le départ de Brünhild sous bonne escorte, l'Elysium avait rapidement retrouvé son bourdonnement habituel. Si une catégorie de clients avait déserté les lieux, la plupart avait repris sa discussion là où elle en était avant l'irruption des nains.

Elle avait fait signe à une serveuse qui lui avait apporté un second "4 saisons" ainsi qu'une plume et un encrier. Elle avait lentement ouvert le livre à couverture rouge posé sur la table et avait noirci plusieurs pages de ce qui semblait être finalement un journal. Elle fit plusieurs pauses, jetant parfois un œil discret en direction d'une humaine et une chamane en pleine conversation, à quelques mètres d'elle. Elles levèrent la tête d'un même mouvement à l'entrée d'un homme roux. Ce dernier traversa la salle, prenant le temps de saluer quelques clients avant de disparaître derrière une lourde étoffe, suivi de près par les deux femmes. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, laissant libre cours à son imagination sur les intentions de ces personnages.

Elle écrasa longuement sa cigarette dans le cendrier placé sur la petite table, tapotant le verre frénétiquement, relisant ses dernières notes. Puis elle rassembla ses effets, prenant soin de souffler sur le fume-cigarette afin d'en chasser les cendres, se leva et sortit.

Suivant les indications qu'elle avait reçu au repère, Van Delta avait fait route vers Forgefer.
Elle déambulait perdue dans ses douloureuses pensées autant que dans les ruelles de Forgefer à la recherche du bar l'Elyseum. Là bas un dénommé Asgarth, worgen lui aussi, la brieferait plus en profondeur sur ce que l'organisation attendait d'elle.

Désorientée dans ce monde dont elle ignorait tant de choses la Gilnéenne sous sa forme la plus présentable s'adressa à un des plantons devant l'entrée de la garde militaire. Ce dernier une pipe à la mains semblait fort contrarié.

-Soldat,....

*cherchant un nom quelconque sur les armoireries de son armure*

-... Tartifume. Indiquez moi l'Elyséum je vous prie? pressez j'ai à faire.

Nuruhuinë étais sortit de l'Elyseum. En chemin, il avait rencontré un Worgen... Rien de bien alarmant jusque là. Après être sorti de l’arrière salle, il avait bifurqué dans la plus grande discrétion vers la porte de derrière, située... à l'arrière de l'édifice. Drapé de noir, masqué, il arpentait les ombres, comme à son habitude, mais un étrange sentiment étreignait son cœur. Pourquoi ? Qui ? Et ce suicide qui ne semblait rimer à rien... Trop de question, pas assez de réponses. Comme pour se rassurer il caressa de sa main gantée le lourd ouvrage sanglé à sa ceinture et s'accroupit dans le recoin d'une porte cochère.
Et Hémëlia qui ne donnait plus signe de vie. Décidément, même les Juges avaient des déboires en cette époque sombre...
Subitement, son regard fut attiré par quelque chose qui ne semblait pas à sa place. Une ombre parmi les ombres, une silhouette qui regardait en direction de l'Elyseum. Un mordu ? Peut-être, mais pourquoi faire preuve de discrétion à ce point. Et pourquoi hésiter à entrer dans le bar ? Coupant court aux questions qui affluaient dans son esprit, Nuruhuinë glissa sa main dans un recoin de sa tunique de cuir et étreignit sa pierre de sang:

Galagrenan, quelqu'un de suspect se tient devant l'Elysium. Je fais ce que j'ai à faire, tiens toi prêt à sortir.

Il fallait agir vite. L'elfe dégaina rapidement mais silencieusement ses dagues et oignit la première d'un poison paralysant, la seconde d'une puissante drogue. Il fallait être prêt à tout.
L'ombre était face à lui. Il regarda rapidement si personne ne l'observait.
D'un seul pas il fut derrière elle. Un rapide coup derrière la tête pour la sonner, deux entailles dans le dos pour appliquer les poisons et une pensée fugace:

Galagrenan, maintenant !