[Accepté] Candidature de Ulltima l'assagi

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Caverne Lugubre, Forgefer.

La devanture est sobre. Aucune vitre n’offre de visibilité sur l’intérieur du bar. « Elysium ». Les lettres couleur sang se détachent sur le noir de l’enseigne. Le bar gothique est réputé abriter toute sorte de personnages : lettrés, cultivés, nobles, comédiens, musiciens... et d’autres aux activités moins louables : bandits de haut-vol, entraineuses, mercenaires… pas de petites frappes cependant. Quelque soit le domaine d’activité de ceux qui le fréquentent, l’Elysium semble regrouper les hautes sphères. Vous poussez la lourde porte.
La lumière est tamisée, et vos yeux distinguent un guéridon et un vestiaire sur la droite du vestibule. De grandes tentures de soie noire habillent les hauts murs de pierre. Une jeune femme avenante vous propose de prendre vos effets, et vous invite à pénétrer dans la salle principale d’où proviennent une multitude de sons divers : conversations, rires, musiques, verres qui s’entrechoquent. Derrière le rideau séparant le vestibule du bar à proprement parler, vous voyez passer une hôtesse courtement vêtue, portant un plateau de boissons variées.

Vous faites néanmoins savoir à la jeune femme face à vous que vous désirez rencontrer les propriétaires.

" - Il parait que vous avez une cuvée spéciale de certains breuvages, est-il possible d'y gouter ? "

La jeune femme vous prie de patienter et s’éclipse un instant, s’engageant dans un étroit couloir derrière elle. Quelques instants plus tard, elle réapparait et vous intime de la suivre. Vous vous engagez à sa suite dans la pièce principale, puis elle vous désigne une porte close, dissimulée derrière un lourd rideau de velours rouge. Un mastodonte à l'air fort peu aimable garde ce passage. A votre approche, il lance :

" - Comment est la nuit ? "

Connaissant le sésame, vous lui répondez simplement :

" - Sanguine. "

D'un geste du menton, il valide votre laissez-passer ; vous pénétrez dans une pièce haute de plafond, faiblement éclairé par un feu éternel brûlant en son centre. La température y est néanmoins fraîche.
"


Cette fraîcheur faisait du bien à Ulltima, prêtre de l'Exodar, car après avoir fait voeu de pénitence durant 60 jours dans le désert de Tanaris, une simple température humide suffisait à étancher sa soif. Pénitence pourquoi, car prêtre invétéré qu'il est et après les multiples batailles qu'il avait vécu, il devait se repentir de ses péchés.

Après cette confession intense, pour lui de nouveaux horizons s'ouvre aujourd'hui et c'est pour rejoindre la cause de guerriers aguerris partageant les mêmes valeurs que lui qu'il se retrouve aujourd'hui dans cette auberge.

Croisant le regard d'une serveuse ne cessant de l'observer depuis son arrivée, d'un signe du regard il lui demanda à qui il devait s'adresser, quel était le maître de ces lieux mystiques et secret. Elle lui répondit de la même manière en hochant la tête et en le dévisageant d'un regard tout de même assez curieux. Et là, Ulltima resta droit, sans mot dire, car le cercle d'aventuriers qui se dressait devant lui inspirait le respect et la peur. Mais il en fallait plus que ça pour l'impressionner, et c'est avec une oreille attentive qu'il se mit à écouter leurs questionnement pertinents et engageant. C'est là qu'il comprit qu'il avait trouvé ce qu'il recherchait.


PERSONNAGE:

Ulltima l'assagi du cercle des sages de l'Exodar.

Caractère: Attentif, patient, à l'écoute et respectueux. (un draeneï quoi)

Classe et niveau: prêtre de niveau 80

Spécialisation et pourquoi: Heal sacré car de tout ce que j'ai essayé le heal me ressemble le mieux et je pense me débrouiller pas si mal.

Race et sexe: Draeneï Homme

Métiers: Couturier 438 et enchanteur (pas la peine de préciser, mais pas très haute)

Connaissance du JDR: expérience en jeu

Expérience dans WOW:

Je joue depuis 2006, à la base j'avais un guerrier mais le dps n'est pas trop mon truc, c'est pour cela que j'ai fait un prêtre.

J'ai du retard car de déménagement en déménagement, je n'avais plus de connexion. Maintenant je suis fixe et je peux jouer plus souvent.

Anciennes guildes et pourquoi les avoir quitter: ben à force de ne pas pouvoir jouer tout le temps j'ai été renvoyer des différentes guildes où j'ai été, mais maintenant que j'habite chez moi et que j'ai mon net je pense que ce problème est un lointain souvenir.

Pourquoi Mortsure: Parce que j'ai eu la chance de faire un raid avec vous à icc10, et l'ambiance m'a énormément étonné et surpris. J'ai adoré et je souhaite ardemment revivre d'autres aventures comme celle-ci et de plus étant libre à cet instant j'en profite donc.

Comment avez-vous connu Mortsure ? En jouant avec vous.

Disponibilité, temps de jeu: je suis disponible assez souvent, j'ai 5 heures de décalage avec vous mais ce n'est pas un problème. Je suis disponible le plus souvent le mercredi le vendredi, samedi et dimanche. Mais cela n'empêche pas que le lundi, le mardi et le jeudi je ne sois là.

Ma campagne ne m'embête pas trop qu'on je joue, mais des fois je dois respecter mes engagements familiaux . Sinon je suis disponible au moins une fois par jour. A très bientôt je l'espère.

C'était la première fois depuis longtemps que Selkhys était à l'Elysium alors qu'une nouvelle recrue se présentait. Elle sortit de l'ombre et s'approcha de l'homme.

-Bonjour, frère de lumière... Tu ne devrais pas rester ici... Il y a ici les démons et la mort, ici la lumière disparait... Ici on peut perdre sa foi et la lumière...

*observe dans l'ombre le nouveau venu*


/hrp

5h de décalage, tu es d'où ??

/hrp

[HRP]

Bienvenue sur notre forum !

Ta candidature est étudiée en ce moment-même en partie privée, n'hésite pas à continuer tes interactions RP ici-même.

Une réponse te sera donnée dans les jours qui viennent (le temps que tous se prononcent).

[/HRP]


La druidesse, dissimulée jusqu'alors dans l'ombre sous sa forme de félin, avait repris son apparence elfique et s'était approchée aux côtés de Selkhys. Comme tous ceux de sa race, le draeneï avait une silhouette massive, bien qu'il ne sembla pas être exercé au maniement des armes lourdes. Un rapide coup d'œil à sa tenue lui fit penser qu'il devait être prêtre, et non paladin comme elle avait cru suite à l'introduction de sa Protectrice.

Atalys garda le silence, attendant que le draeneï prenne parole en réponse à Selkhys.

Une jeune guerrière s'approcha d'Ulltima. Elle était jeune certes, mais les marques de multiples batailles se laissaient voir sur toutes les pièces de son armure. La question qu'elle lui posa n'eut pas longtemps à attendre pour trouver réponse.

"Ma fille", dit-il, "Même dans les pires ténèbres, la lumière existe et persiste. Il est bien dommage que vous ayez perdu la foi, ou peut être que vous n'ayez plus la force de la voir. Mais prenez le temps d'écouter votre coeur de guerrrère. Si aujourd'hui encore, les dieux vous permettent d'être parmi nous, c'est bien parce que vous avez fois en votre adage et que vous louez une confiance aveugle en tous ces valeureux guerriers et combattants qui vous entourent. Il m'a été donné de perdre la foi une fois, et croyez-moi même les ténèbres les plus sombres je les ai vu. Mais la force de la Lumière était bien plus forte, et c'est ma foi, aussi infime soit-elle, qui m'a permis de sortir de ces chemins malencontreux. Et c'est au sortir de ces chemins, que le titre de "l'assagi" me fit confier car j'avais prouver au cercle des sages de l'Exodar ma foi inébranlable en la Lumière qui avait fait de notre race ce qu'elle est aujourd'hui".

La foi du prêtre ne l'empêchait pas cependant d'admirer les formes généreuses de cette intervenante, car en effet guerrière elle était, mais femme elle restait avant tout...

/ HRP

je suis en Guyane française

A côté de Selkhys se tenait une druidesse. Une sage et fière druidesse. Mais son regard n'en restait pas moins redoutable. Elle ne disait mot, mais son regard perçant parlait pour elle. Elle sondait les vérités que le prêtre n'avait pas encore dévoilés. Mais Ulltima n'avait cependant rien à cacher, et c'est d'un sourire amical, et d'un regard rempli d'empathie qu'il répondit à son regard.

"Ne vous inquiéter pas soeur druidesse, mes intentions sont louables, et mon chemin parcouru jusqu'ici n'est entaché d'aucune vilainie. C'est en paix que je viens, cette paix que j'espère vous faire partager. Et vous soeur druidesse, sachant que la nature est votre meilleure allié, je suis sûr que vous vous rallierez à cette paix, car cette paix est la paix de l'âme, celle qui vous renforce mentalement et spirituellement, et qui ne vous fait renoncer devant aucun danger, car je sais que les dangers vous les avez vu, mais je sais aussi bien que devant aucun d'eux vous n'avez reculer".

Suite à ces mots, le prêtre pris place sur le rondin de bois qui lui était réservé, ferma les yeux et attendit, les sages paroles de ses compères.

Selkhys sourit... il n'était peut-être pas là pour la force, le pouvoir la vie éternelle mais pour une noble cause... il croyait en la sainte lumière

-Je n'ai pas perdu la lumière j'essaye de l'apporter à ma façon ici dans ce lieu de mort... je suis triste quand je vois des personnes louables venir ici perdre la vie c'est pourquoi je les préviens. Mon objectif est de préserver la vie et de donner de l'amour.

La paladine vous fixe intensément comme si elle essayait de vous juger, vous estimant digne ou non...

-Quelle est la chose qui vous emmène aussi près de votre ultime destin ?

Ulltima, toujours assis sur son rondin de bois contemplait la majesté de ces guerriers qui étaient devant lui, là, disciplinés, sans mot dire, juste observant le moindre geste et les moindres paroles qui pourrait être dites de lui. Il contemplait cette discipline et ne pouvait s'empêcher de penser "finalement, j'ai peut être trouver ma place".

La paladine qui s'était rapproché de lui et l'avait questionné semblait sûre d'elle, un peu perdue dans les croyances pures qu'elle avait autrefois car les visions de mort changeraient n'importe qui au fil des batailles. Mais elle gardait quand même cette foi, cette lumière, au plus profond d'elle.

"Ma chère soeur de lumière, j'ai parcouru milles chemins de traverse, rencontré milles guerriers dont certains de très grandes valeurs, je dirais même de légende. Mais, il m'a toujours manqué quelque chose dont toutes ces aventures épiques. Mes croyances m'amènent à penser qu'un guerrier quelque soit sa valeur à toujours besoin de la foi. Ma vision des choses est que cette foi naît de la confiance que l'on a en ses frère d'armes. Si il y a une chose que les naaru nous ont appris à nous, Draeneï, c'est que la cohésion est la base de toute réussite. Et l'entité céleste qui m'a mis sur votre route m'a permis de valider ce en quoi je crois depuis avant même le début de mon initiation dans le cercle des sages. Vous m'avez permis de me rendre compte de la fin de mon pèlerinage, et la force spirituel que j'ai emmagasiné, c'est avec des hommes et des femmes, quelque soit votre race d'origine, mais tels que vous,que je souhaite la partager. La confiance, l'ambition, le courage, la solidarité, le partage, la cohésion sont mes valeurs et les vôtres. Au delà de la Lumière, j'estime que nous sommes des frères d'armes, que dis-je des frères de sang, des frères ... tout simplement. Je pourrai connaitre mille sorts de soins et de prière, mais sans vous, je ne pense pas qu'ils soient utiles. J'ai besoin de les partager; et je m'estime autant digne de vous, que vous digne de moi. J'ai entendu des rumeurs à votre sujet, qu'après la mort de vos victimes, vous en buviez le sang. Cela ne m'horrifie guerre. Mes croyances sont d'ouverture, et si pour être vôtre je devrait le faire, et bien je me sens prêt".

Après s'être élevé pour répondre à son interlocutrice, Ulltima se rassis. L'assemblée restait très attentive à ses dires. Mais jusqu'à présent personne ne réagissait vraiment. Tous respectait ses paroles et attendait son tour. Derrière la porte on entendait toujours les verres s'entrechoqués, les cris et les discussions agités. Mais Ulltima respectait le calme de son assemblée, ce calme lui convenait lui qui restait en constante méditation. Continuant à observer Selkhys (et ses formes généreuses :p ) il se tut et regarda les guerriers face à lui. Ils attendaient, observaient, scrutaient et lui, il patientait. Ne dis -t-on pas que la patience est une vertu ?

Les yeux de la paladine brillèrent de leurs éclats dorés, caractéristique de la famille Noster Sanguis. Elle était intéressée par ce nouvel arrivant, il lui semblait qu'elle avait des choses à lui apprendre... A lui faire comprendre.
Oui.. il était certainement digne de les rejoindre. Selkhys voyait en lui et elle ne voulait pas que d'autres récupèrent une âme si pure.

La paladine baissa les yeux sur Atalys. Et communiqua mentalement avec elle :

Qu'en penses-tu ? Il cherche une famille... peut-être pourrions-nous lui ouvrir la notre ? Il croit en la sainte lumière c'est donc que la vie à de l'importance....

Selkhys refixa le draenei.

-Vous m'intriguez... Beaucoup... Certains viendront vous parler...Beaucoup vous parleront de la puissance de la force, de la vie éternelle. Mais sachez qu'une autre voie existe, celle d'une famille où nous sommes tous de réels frères de sang. Et contrairement à d'autres nous n'avons pas besoin de faire des victimes afin de nous nourrir... La vie est ce qui est de plus précieux pour nous.

La paladine sourit

Le sourire de la paladine toucha Ulltima, bien plus que ses mots. Son sourire lui parlait, l'apaisait. Il n'omettait pas ces paroles pour autant. Une famille, une sainte et vraie famille réunit par des liens de sang plus fort que le sang lui même. C'est une notion qu'il avait presque oublié et qui pourtant lui était revenu comme si il y pensait sans arrêt.

Toutes ces images qui défilaient dans sa tête lui remémorait un lointain souvenir, très lointain. Une maison, Un enfant qui coure, une fem... non ! Impossible, serait-ce les méandres d'un passé lointain ? Les images avaient disparues. Mais comment cette paladine qu'il n'avait jamais rencontré pouvait faire remonter en lui des souvenirs, des émotions si lointaines que sa mémoire refusait de s'en souvenir. Son visage, son visage coulait, de l'eau suintait sur le long de ses joues, il pleurait. Il ne savait pas pourquoi, mais il pleurait. Devant une horde de guerriers fiers et valeureux, Ulltima ne pouvait pas s'en empêcher. Il pleurait encore et encore. Puis il sentit une chaleur le parcourir, Shelkys, la paladine n'avait pas arrêté de le regarder. Et une chaleur monta en lui. Les larmes cessèrent. Il s'excusa pour ce moment d'égarement. Remercie Shelkys pour sa chaleur d'un hochement de tête, se rassis.

Il était rassuré par ses mots et par la chaleur de la lumière qui émanait de sa personne. Il attendait le verdict de la famille Noster sanguis, la famille qu'il avait choisi...

Eleanorha qui entre en baillant paresseusement.
Euh bonjour, je vous ai déjà croisé non ? Il y a pas très longtemps ?
Oh mais il y a du monde ici, Bonjour à tous.

"Bonsoir Eleanorha. ravi de vous revoir. J'espère qu'après que les chemins de la destiné nous ait fait nous croisés, vous êtes ravi de me revoir".

En effet quelques temps auparavant,Ulltima avait croisé le chemin de cette druidesse envoutante comme la nature qu'elle utilisait pour arriver à ses fins. Et elle lui avait laisser un souvenir impérissable: sa sagesse, sa férocité et son engagement dans le combat.

Le fait de la voir somnolente l'étonnait presque. Mais Ulltima connaissait les druides dont le caractère était parallèle à celui la nature: Doux avec ses alliés mais intraitable avec ses ennemis.

Une pluie battante se fit entendre au dehors, comme si les dieux pleurait la mort de leurs protégés, mais rien ne semblait toujours déstabiliser la bienseillance des acteurs de cette discussion, car tous se sentaient investit par le désir de questionner le prêtre après la réaction qu'il avait eu après son contact avec Selkhys.

Celui-ci évidemment sentait qu'ils voudraient le questionner à ce sujet, mais même lui n'avait pas les réponses à ses questions. C'était un flash, rien de plus... pour le moment en tout cas.

L'aube commençait à montrer ses caresses du matin. Dans un mur une légère ouverture permettait d'entrevoir la chaude lumière nourrissant tout les êtres vivants de Kalimdor.

Ulltima était toujours assis sur son rondin de bois, toujours dans la même position. Personne ne lui avait encore permis d'en bouger, et jamais l'idée ne lui viendrait de le quitter sans autorisation. Ses pouvoirs spirituels lui permettait de rentrer dans l'esprit de quelqu'un afin d'en sonder les pensées ou même de prendre possession de son corps. Mais cela ne l'intéressait pas. Depuis son arrivée, il avait été respecter comme si on l'avait toujours connu. Et ce respect il tenait sincèrement à le rendre.

La paladine Shelkys était toujours là. Elle continuait à le fixer. Et lui de même. il lui rendait son regard. Il ne savait pas pourquoi elle continuait à capter son attention. Ses émotions étaient passés et même si il se posait la question de savoir à quoi ces images correspondait, il préférait ne pas s'encombre l'esprit avec cela pour le moment.

Pour lui, le plus important à l'instant présent restait sa capacité à convaincre ses congénères qu'il pouvait et qu'il voulait vraiment suivre leur chemin.
Mais il ne pouvait se permettre de parler pour rien: le cercle des sages lui avait appris que qui parlait beaucoup parlait trop et qui parlait pour rien n'avait rien à dire.
Le silence est une vertu que même le plus sage des hommes doit concevoir comme une valeur de son devoir sur les terres d'Azeroth et même au-delà.

Kardenaar fit alors irruption dans la pièce écartant un rideau et promenant son regard dur et glacé sur l'assistance, notamment la nouvelle recrue. Ses sens aiguisés avaient dû se farcir son prêche interminable, son discours bonifiant plein de bons sentiments.... Et quoi ? Le voila qui était en train de verser sa larmichette, de pleurer carrément... Pitoyable ! Si ce n'était un traître qui surjouait la comédie, alors c'était d'un sentimentalisme naïf et pathétique... Pas là la carrure d'une recrue pour les crocs. Qu'il rejoigne Noster et que eux, les crocs d'enfer, gagent des recrues de la valeur de Lylywen, c'était très bien comme ça.

Aussi ce fut d'un ton assez froid et détaché que Kardenaar expédia sa présentation et celle de sa lignée. Cette recrue là, il n'allait pas se battre pour leur arracher.

-"Je suis Kardenaar, officier de mortsure et co-dirigeant de la section des crocs. Vous voulez nous rejoindre ? Vous resterez donc avec nous le temps qu'on vérifie votre identité, vos motivations... Juste pour être sûr qu'une écervelée n'accueille pas à bras ouvert un espion."

Un mince pli de la bouche de Kardenaar se fendit en guise de sourire ironique à l'attention de Selkhys.

-"Si vous êtes fort et que vous recherchez la puissance, vous pourrez rejoindre les rangs de ma lignée. Nous vivons en meute et traquons les ennemis de la communauté et de l'alliance... Mais si vous n'en avez pas le cran ou l'envie, vous pouvez toujours rejoindre les Noster et devenir la créature de Selkhys !"

La paladine en avait fini, elle laisserait Atalys et Eleanorha parler avec lui.
La femme s'approcha lentement et calmement comme une mère vient vers son enfant

-Il est temps pour moi de partir... J'espère que tu ne te feras pas entrainer sur les chemins obscurs par les douces paroles que certains démons te murmureront aux oreilles.

La paladine est maintenant devant et enlever un gant de plaque pose sa main sur votre épaule

-Nous nous reverrons très bientôt et je ne suis jamais bien loin.

Sur votre épaule là où la main de la paladine est posée vous sentez une chaleur agréable, douce... Selkhys vous sourit avant d'enlever sa main, de la ganter et de se retourner.

Déjà elle s'est éloignée et a disparu dans l'obscurité.

Le prêtre était en pleine méditation lorsqu'un être effrayant rien que par le regard fit irruption, c'était Kardenaar, l'un des officiers et il n'alla pas de main morte avec Ulltima. Mais Ulltima en avait connu des hommes de son calibre. Il savait que les hommes de cette trempe était redoutable mais cachait au fond d'eux des souvenirs qui les avait forgés ainsi. La vie ne crée pas les hommes pour qu'il soit rugueux, mais elle leurs donne les outils pour le devenir. Et à vois Kardenaar, il avait surement énormément outiller.

"Sire Kadenaar, si je ne m'abuse. pardonnez-moi ce manque de contrôle de ma personne. Mais il y a des personnes sur cette terre qui ont une personnalité forte naturelle, qui vous donne une impression immense rien qu'en vous regardant ou en vous touchant. C'est l'effet que cette dame Shelkys m'a fait, et je l'en remercie car cela m'a fait le plus grand bien. J'ai peut être une apparence chétive et inoffensive, mais ne jugez pas un livre à sa couverture. Là où vous utiliserez votre arme, moi j'utiliserai mon âme. Votre arme me blessera, mais je cicatriserai, mon âme elle vous brisera, et vous risquez de garder cette blessure à vie, et même dans la mort. Je ne vous veux aucun mal, ni à vous, ni à vos compagnons. je veux seulement partager mon savoir, et le vôtre. Partager votre vie, vos joies, vos tristesses, vos batailles, vos échecs et vos victoires. Il y a ici deux familles si j'ai bien compris. Pourtant ces deux familles sont unis sous une seule et même bannière. Et voilà l'idée qui m'intéresse, cette force de cohésion entre deux familles partageant les mêmes valeurs. Je comprends et accepte votre méfiance, mais ne me jugez pas sans m'avoir connu. Vous feriez certainement une grande erreur. Je pleure oui, mais qui n'a jamais pleuré ? vos larmes à vous ne coulent peut être plus, mais je suis sûr que ce qu'il reste de votre âme continue à ruisseler de la tristesse de votre passé. Je viens en ami, considérez moi donc comme tel"

[i]Kardenaar réfléchissait aux paroles du prêtre, mais ne disait mot. il préférait réfléchir avant de parler. C'était un impulsif, mais un impulsif droit et fier qui savait à qui donner sa confiance. Et Ulltima appréciait cela.

Quand à Shelkys, elle s'en alla. Ulltima ne savait pas si il la reverrait vraiment, mais une chose était sûr, même dans ses rêves elle réapparaitrait car cette paladine là avait réussit à faire ce que personne n'avait fait auparavant, toucher le cœur d'Ulltima....

Le fond de la salle était sombre, très sombre. Seules quelques silhouettes et quelques regards étaient distinguables. L'une d'entre elles se dégageait des autres. Elle avait quelque chose en plus. Mais Ulltima n'arrivait pas à cerner ce petit plus. Ces yeux étaient bleus, son regard glaçant, et sa peau recouverte d'un léger gel. Mais du bout de ses lèvres, on pouvait voir qu'un filet de sang s'échappait. C'est comme si un vrai démon avait pris possession de ce corps, mais y était rester prisonnier contre son gré. Ulltima en avait rencontré des démons, de toutes espèces, mais des comme lui, jamais.

C'était en fait encore un de ces chevaliers de la mort qui s'était libéré du joug du roi-liche. Mais lui avait la particularité d'émaner une puissance digne d'un général des armées du fléau. Il ne fallait pas le prendre à la légère, en tout cas pas tant que ses véritables doléances n'avaient pas été éclaircies.

Ulltima connaissait bien les ténèbres, il savait qui'l n'avait rien à envier à cet Armahngol. C'était un prophète de la lumière évidement mais en tout homme existe le bien et le mal. Et il avait cette capacité à canaliser ce mauvais côté, et à utiliser les forces des ténèbres lorsque le besoin se faisait ressentir ou quand la situation l'exigeait: Cela lui permettait de revêtir une forme d'ombre, mais ceci était un secret, et il ne comptait pas se mettre à nu de suite face à des guerriers dont la confiance était difficile à toucher et, qui plus est,n'avait pas forcément l'air enchanté de sa présence. Le sentiment de méfiance était prédominant, et ça Ulltima le ressentait fortement. Mais que se soit un dieu-démon déchu ou un officier frigide, Ulltima savait où il allait et ce qu'il voulait. Et pour le faire sortir de cette auberge, il faudrait faire bien plus que détruire son âme.

L'idylle était une notion qu'il avait bien connu, il y a fort longtemps, encore un souvenir ancré au plus profond de lui que son esprit refusait de vouloir ressassé. Mais, il y avait fort longtemps qu'il n'y croyait plus.

Le cercle des sages de l'Exodar lui avait dit un jour:"Ulltima, l'idylle existe, et elle existe en chacun de nous.Qu'est ce que l'idylle ? l'idylle est un rêve dont chacun de nous à sa propre notion car en chacun de nous réside des desseins inavoués et pourtant tant convoités. Certains hommes réussissent à acquérir leurs idylles. D'autres non. Si tu veux avoir ton idylle, va. Va mon fils et suis le chemin que ton destin t'a choisit. Au bout de la route, tu le trouveras. Et quand tu le trouveras, tu le sauras au plus profond de toi car rien ni personne ne pourra t'empêcher de t'en emparer".

Ulltima avait-il trouvé son idylle ? En tout cas son coeur, lui en était persuadé. restait à lui de s'en persuader et d'en convaincre son assistance.

Tarjah sourit intérieurement. L'arrivée de Kardenaar pour contrer Selkhys était décidément bien prévisible; d'un point de vue extérieur, leurs éternelles querelles auraient presque ressemblé à un jeu. Le nouveau venu ne s'était pas laissé démonter face aux paroles empreintes de rudesse du chevalier de la mort. Elle fut cependant surprise qu'Ulltima justifie son moment de faiblesse, Kardenaar ne lui en ayant pas fait le reproche. Enfin, elle doutait que les paroles du prêtre soient efficaces, le conseiller était un homme d'action, chercher la corde sensible ne ferait que l'agacer davantage.

Elle sentit soudain une présence glaciale et nauséabonde qu'elle ne connaissait que trop bien... Armahngol. La chamane n'avait pas envie d'assister une nouvelle fois à son entrée en scène, la présence même de cet individu au sein de Mortsure était à son sens une aberration, aussi s'arrangeait-elle pour le côtoyer le moins possible. Elle se leva, quitta la table et avant de sortir de la pièce, fit un détour en son centre pour glisser une bourse dans la main d'Ulltima.

- Votre commande, anachorète.

Elle le salua d'un sourire et d'un signe de tête, puis quitta l'arrière salle.

De la bourse, il tira une pierre brillant telle un joyau. Cela faisait bien longtemps qu'Ullitma n'avait pas reçu un tel présent, surtout venant d'une femme. Il l'accrocha à un de ces mantelets en guise de souvenir, se rassis et réfléchit. Cela ne faisait guère longtemps qu'il se trouvait parmi eux mais il se sentait chez lui, il était à l'aise, reposé, détendu. Ceux qui l'avaient questionné étaient encore là, à l'observer mais ne posait pas de questions. Ils attendaient peut être que celui-ci s'exprime une bonne fois pour toutes.

/hrp/
Bonjour à tous, j'ai toujours pas eu de réponse définitive et officielle sur ma candidature , quelqu'un pourrait éclaircir ma route ?

[HRP]

Merci pour ta patience et ta participation fort appréciée !

Ta candidature a été acceptée haut la main.
si tu es disponible demain soir (mardi donc), nous nous ferons un plaisir de te guilder de façon RP avant notre soirée PVP. Disons 20h30 ?

Fais-nous signe si tu n'es pas disponible.

Pour toute question, tu peux contacter dès à présent notre Prince Hippocrate (mais très occupé) ou l'un de ses Conseillers : Shââline, Nephy, Selkhys, Hizoka, Kardenaar ou moi-même.
Hizoka sera ton faiseur (ton guide).

A bientôt parmi nous !

[/HRP]

La bourse que la ravissante Tarjah avait offert à Ulltima avait en fait servit de cadeau de bienvenue. Ce dernier avait bien du mal à réaliser ce qui lui arrivait. Son pèlerinage était bien arrivée à terme et une nouvelle vie s'offrait à lui.
Après avoir convaincu son assemblée, il lui fallait maintenant faire ses preuves. Et quoi de mieux, pour cela que de commencer par une prière de soin. Il l'incanta, en se concentrant du mieux possible, et l'envoya à son assemblée en guise de remerciements. Ce sort avait la particularité de mettre tout le monde de bonne humeur et même ceux dont l'opinion de la vie était médiocre laissaient apparaitre un léger sourire, mais qui en disait long sur leur pensées du moment. Une nouvelle ère commençait pour tout à chacun.

/hrp/
Je remercie ceux qui me donne ma chance et prouverait ma valeur avec vous, parmi vous et grâce à vous. Merci et je m'excuse pour mon absence d'aujourd'hui. J'avais mal calculé le décalage horaire, mais demain je serai présent.