Lettre de Lord Pantang Jekhyde à L'attention des MortSure.

[Assis non loin de la porte des ténèbres, un gangregarde gisant aux pieds d'Hésola, Lord Pantang pense à celle que lui à entrouvert Sire Nosferian...]

"Prend de quoi noter esclave ! Ton maître à un message à faire délivrer."

*D'un pas nonchalant, Hésola vient s'assoir en tailleur, face à son Maître. Elle sort du néant sa longue plume noire, et pose un encrier sur le sol.*

"Je t'écoute Maître, et je t'obéis..." - minaude la Succube -

[Des éclairs déchirent la noirceur du ciel au dessus de la porte, l'air est emplie de cette odeur de souffre que les gangregardes et leurs chiens dégagent... ]

*Lord Pantang admire cette porte, qu'il s'apprête à franchir, et se demande s'il passera le seuil de celle que Nosferian lui a ouvert...*

"MortSure,

Je me suis rendu à votre refuge ce matin, j'avoue m'y être abrité le temps d'une averse, mais la pluie ayant durée fort longtemps, mon passage s'en est trouvé considérablement allongé.

N'ayant rien d'autre à faire, je me suis rendu dans cette petite pièce, que vous avez choisi pour y afficher les nouvelles candidatures. J'ai découvert, outre quelques rats, et autres parasites, que certains d'entre vous avaient rendu leur 'verdict' sur mon parchemin...

D'autres, poussés par une étrange volonté, m'ont laissé de petits mots pour exprimer leur avis."

*Lord Pantang s'arrête, observe le manuscrit, vérifie que les mots sont bien ceux qu'il dicte, puis gifle son esclave...*

"C'est bien... Continuons."

"Ma main n'attend que vos mots... Maitre" - Articule-t-elle en affichant un regard d'envie -

"Sachez que je vous crois capable de m'accueillir, et que je suis heureux de constater que personne n'a encore eu cette audace de me refuser. Cependant, je crois qu'il est temps de savoir si nous pouvons effectivement faire route ensemble.

A l'heure où vous lirez ces lignes, je serai certainement en train d'élaborer un petit quelque chose qui me permettra d'en juger. Aussi, loin de vouloir disséquer votre communauté, je vois cela plus comme une prise de contact, avoir une occasion de vous rencontrer... Mais je ne vais pas m'étendre sur ce sujet... Pas pour le moment."

*Lord Pantang se lève, fait quelques pas dans la poussière rouge des Terres Foudroyées...*

"Tu nettoiera mes bottes après..."

*Hésola acquiesce sans mot dire.*

"Enfin, je m'adresse à ceux qui n'ont pas voulu faire connaitre leur opinion quant à mon entrée dans votre fratrie, j'espère que ceux qui se sont exprimés ont la même opinion que vous, car si je devais porter votre tabard, je compte bien le garder un moment...

Je pense qu'il est temps pour moi de vous laisser, j'entends du bruit..."

*Lord Pantang renvoie Hésola à votre refuge pour y laisser ce mot inachevé. Le temps de vaincre le gangregarde qui s'était approché, puis la rappelle à ses cotés.*

"Suis moi esclave, aujourd'hui est un grand jour..."

''Nosferian lui était surement sous la pluie le temps de repos de sire Palang.''

''Rentré au repère, Nosferian lit les mots laissés par Pantang il prit une plume et écrivit'''

Hé bien sire ma proposition tient toujours. Je vous inviterai à une de nos soirées. Cela ne serait trop tarder je pense.

Après cela je vous demanderai de prendre votre décision mon ami.

Et en effet si vous nous rejoignez je pense que cela sera pour un bon bout de temps.

A bientôt mon ami car le temps me manque je recherche encore un peu de khorium avant de prendre repos à shathar ce soir.

*Sir Varesh s'approchant, du repère des MortSure, d'un pas assuré, constate que l'effronté Pantang a eu l'audace d'afficher à nouveau une missive.*

*D'un geste brutale, il prend plaisir à faire mettre genoux à terre à une jeune elfe de sang. La chevelure blonde de la proie, souillée de son propre sang, dissimule son visage terrifié.*

" Tu m'ennuies..."

*L'habile chasseur qu'il est, sort une lame qui au contacte du fourreau, émet un sifflement de serpent, l'abattant de toute sa dextérité sur la nuque de la jeune elfe. Un bruit sourd, puis plus rien, la course de la tête arrêté net par le pied du chasseur.*

" Quelle tristesse... Il va falloir que je m'en trouve une autre." * Lâche-t-il dans un soupire d'exaspération.*

* Lors d'une courte réflexion, l'être s'interroge sur le nombre de fois où il devra arracher cette missive. L'agrippant de la main, prêt à la faire disparaitre.*

[Soudain, le noble chasseur semble touché par une illumination.]

*Sur le ton de l'agacement, celui-ci dit.*

" Je vais t'accorder l'honneur de répondre à ta missive."

*D'un geste assuré, de sa lame affuté, le chasseur, taille dans la chaire fraiche de l'elfe, encore secouée par des spasmes, un long lambeau de peau. Il dépose alors le lambeau sur la table et rapproche une chaise, où il prend place.*

*Sortant sa plus belle plume, qu'il trempe dans la marre de sang, qui empli déjà la salle, il se mit à écrire :


Sir Pantang, *Un sourire amusé illuminant son visage*

Suite à notre récent entretient, j'ai pris la décision de prendre la peine de vous répondre.
Malgré toute l'affliction que j'ai pour vous, vous me semblez pouvoir, peut-être, servir à quelque chose.
Je vous accorde donc mon soutient, non sans un certain dégoût.
Sur ces quelques belles paroles, je vous laisse.

Pas cordialement votre,

Sir Varesh Elyrian, Grand Maître du Raven.

P.S: Pensez à changer vos guenilles.*


*D'une habileté sans faille, le chasseur lance le lambeau, et à la vitesse de l'éclair, décoche une flèche qui, sur son passage entraine sa note, et se plante sur le panneau d'affichage.*

*Déjà, il tend l'oreille, une mélopée s'élevant non loin de la rivière qui coule près d'ici.*

*Affectueusement, il offre une douce caresse à son compagnon Toudou, beau tigre des plaines glacées. Le chasseur tend alors une rose à son félin, celui-ci la prenant délicatement dans sa gueule, et déjà, il trotte vers l'innocente jeune elfe de sang.*

"Mmh... Voilà de quoi me mettre quelque chose sous la dent."

[La voix féminine, de l'elfette, se fait entendre: ... ]

- "Oh! Que tu es mignon et quelle jolie rose!"

*Sir Varesh remettant bien sa chevelure d'un blanc pur, se lève et se détourne de ce lieu, d'un pas nonchalant.*

"Le repas est servi !" *Lâchant un petit rire*